Ici c’est Brest

On ne peut parler de la scène musicale de Brest sans parler de la ville, qui est définitivement à part. Si les villages touristiques bien propres aux toits de chaume rasés de près vous filent irrémédiablement le bourdon, alors vous vous sentirez chez vous à Brest. C’est ce qui m’est arrivé, un gros crush définitif, … Continuer la lecture de « Ici c’est Brest »

Jean-Louis Murat, Dolorès (PIAS)

On ne pose pas impunément Dolorès sur sa platine. Il ne s’agit pas là de simplement écouter la plus belle musique jamais enregistrée par Jean-Louis Murat, mais d’un authentique plaisir masochiste. De quoi parle-t-on ? Du deuil amoureux, mes toutes belles. Et dans le genre, il n’y a guère que l’immense Blood On The Tracks … Continuer la lecture de « Jean-Louis Murat, Dolorès (PIAS) »

David Berman – Eau Bénite

C’était la fin des années 90, l’époque ne durerait pas mais nous ne le savions pas du tout. La plupart des artistes qui nous intéressaient passaient par Paris et nous les rencontrions, selon leur maison de disques, soit chez Pias vers la Trinité, soit rue des Tournelles entre Bastille et le Marais. Labels y avait … Continuer la lecture de « David Berman – Eau Bénite »

David Berman – Bonjour tristesse

Quel drôle de retour. Je n’y croyais pas. Je scrutais ce visage blême, ce regard rendu microscopique par des verres de correction staliniens. Un regard perdu, totalement. Il ressemblait parfois à un enfant. Pourtant, la réalité revenait vite me serrer la gorge – les cheveux gras et filasses, la silhouette bouffie, moche et terriblement émouvante, … Continuer la lecture de « David Berman – Bonjour tristesse »

Versing, 10000 (Hardly Art)

Le leader de The Blank Tapes, Matt Adams, évoquait l’an dernier en interview l’influence de la perpétuelle chaleur californienne sur sa musique et supposait, chez les artistes, une sensibilité particulière aux conditions météorologiques. A sa solaire Cité des Anges il opposait un autre berceau musical de la côte Ouest… : « A Seattle ils ont … Continuer la lecture de « Versing, 10000 (Hardly Art) »