Big Thief, ou comment rencontrer son groupe préféré à 38 ans (1/7)
Premier épisode : Contact
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Premier épisode : Contact
Ce fut par un après-midi d’été qui ne semble en rien différent à tant d’autres, de ceux qui se versent sans effets les uns dans les autres, qu’au détour d’un verre, j’avoue à Thomas S. – à peine honteux – que je ne comprends pas un traître mot à l’affirmation « heureux détenteur du 06 … Continuer la lecture de « Have you ever FELT? »
Ni état des lieux de ce premier quart de XXIe siècle, ni texte à valeur historique. En quelques pages, faits et une poignée d’anecdotes, juste l’envie de rappeler que l’indépendance, en musique et parfois ailleurs, c’est peut-être avant tout un état d’esprit.
Sur un forum de Belle & Sebastian, je découvre son nom et une adresse e-mail, on est aux alentours de 2001 / Je la contacte pour sortir en France son disque Human Problems & How to Solve Them (celui avec l’image du cheval sur du papier millimétré) avec mon label Antimatière / Julie est d’accord … Continuer la lecture de « Lispector without a map »
Après bientôt 20 ans passés à écrire des chansons, à bourlinguer à travers le monde dans une sorte de « neverending tour », mais aussi à réaliser incessamment dessins et B.D., Jeffrey Lewis aurait pu se lasser, s’émousser ou tout simplement se ranger des voitures. Pourtant, à l’écoute de son nouvel album, on constate que l’éternel adolescent … Continuer la lecture de « Jeffrey Lewis & The Voltage, Bad Wiring (Don Giovanni Records / Moshi Moshi Records) »
Toujours, ces deux chansons ont formulé un surgissement. A Spasso et Ancora Tu. Deux étoiles gigantesques coincées dans une mappemonde décidément trop réduite. Elles venaient là, à traîner, magnifiquement leur mélancolie, leur paroi de calcaire glacée de mistral. Calcaire trop blanc, musique trop belle. Quel surgissement à chaque fois que ces deux chansons, avançant avec … Continuer la lecture de « Fabio V. »
On peut être heureux dans la vie sans écouter les Feelies. J’en connais qui y parviennent. Pour des raisons qui m’appartiennent, je les vois rarement, pour ne pas dire jamais. Et puis il y a les autres, qu’avec le temps j’identifie d’un regard. Ceux à qui la simple évocation du groupe file la banane doublée … Continuer la lecture de « The Feelies, Higher Ground (A&M Records) »