Superflu. Un groupe-culte ? Ça semble un peu exagéré. Pourtant, ça correspond peu ou prou à la définition donnée du genre : après tout, cette formation nordiste, active entre 1998 et 2007, a acquis un (petit) noyau dur d’amateurs dévoués. En suis-je ? Pas sûr. Je possède Tchin-Tchin (2000) et le tardif La Chance (2007), mais les écoute rarement.
Continuer la lecture de « Fontaine Wallace, Fontaine Wallace (Microcultures/Differ-ant) »
Il n’y a aucun plaisir à tirer de cet album. Aucune joie. Aucun contentement. Il n’y a rien à y faire, rien à y vivre, si ce n’est y errer sans but dans la tempête. Un très mauvais moment à passer seul, les yeux flasques et la gueule ouverte, pour mieux subir l’irrespirable odeur de décomposition qui s’en dégage. Dans le noir, évidemment. Qui voudrait contaminer le soleil d’un tel poison ?
Pour bien inaugurer cette rubrique, commençons par un disque qui remonte à la nuit des temps, vieux d’une éternité impalpable. Il date d’octobre dernier. Si au gré de sa fantaisie, section26 vous fera part de ses véritables pépites de grenier selon les envies de ses rédacteurs, nous nous efforcerons également (mais sans courir, la marche rapide nous sied très bien) de parfois laisser l’actualité immédiate de côté pour mieux la faire réapparaître à l’occasion. Comme ici, lorsque nous apprenions il y a peu que Watter honorerait la scène peu visible, mais nécessaire de l’espace B le jour du Disquaire Day. Et pour vous donner une idée de l’importance de la chose, voici ce que j’écrivais, il y a quatre ans, en juin 2014.
On l’a vu
Stratocastors, le nom claquerait bien pour un groupe hommage à Eric « papa » Clapton et Mark « rasant » Knopfler. Nous imaginons déjà quatre fringants quinquas, fièrement équipés de Fender Strat’
En 2003, Josh Rouse, alors joli espoir indie sans trop d’envergure, avait réussi un coup de maître en signant l’une des œuvres les plus nostalgiques et élégantes de la décennie, le magnifique 