Spéciale Kate Bush.
Émission du 17 novembre 2019.
Présentée par Thomas Schwoerer, Corentin Durand et Pauline Nuñez.
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La femme dans l’ombre de New Order revient sur son parcours.
Rebecca Boulton est aux côtés d’Andy Robinson la manageuse de New Order et Joy Division depuis 1999. Celle qui a commencé en tant qu’assistante de Rob Gretton a accompli un travail monumental pour que les deux groupes figurent aujourd’hui au sommet de leur popularité. La tâche n’a pas été facile : rongé par des querelles internes, New Order est resté inactif pendant une décennie. Rebecca a malgré tout réussi à maintenir la popularité du groupe et à relancer leur carrière en 2011 avec le succès que l’on connaît. La qualité de son travail lui a valu d’être récompensée ce 14 novembre du saint graal convoité par toute équipe de management, le Manager’s Manager Award. Dans un rare entretien, elle nous parle de sa carrière qui a commencé derrière le bar de l’Hacienda, de sa relation avec New Order et de l’envers du décors d’une des réussite artistique et commerciale les plus fabuleuses de l’histoire de la musique. Continuer la lecture de « Rebecca Boulton : « Rob Gretton avait raison sur toute la ligne » »
A l’époque où les boussoles de papier étaient mon seul espoir de m’y retrouver dans la pop moderne, Octopus occupait une place à part : partant d’une base commune et connue (le nouveau rock américain de chez Drag City par exemple), la revue me sortait de mon cocon pop pour me prendre par la main et me promener vers des territoires dangereux à mes oreilles : absence de mélodies, occultation des guitares, larsens, textures, improvisations, électroniques, continents inexplorés, jazz… Elle était en fait mon bon de sortie de l’adolescence, mon ouverture à l’altérité, et un complément nécessaire aux Inrocks, à la RPM, au Melody Maker et au NME qui m’habitaient jours et nuits. Continuer la lecture de « Papivole #8, Mon histoire avec la presse musicale, 1978-2018 : David Sanson et Octopus
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Marion Brunetto, âme du projet Requin Chagrin a accepté de réaliser un selectorama pour nous. En dix chansons, elle évoque aussi bien ses coups de cœur, des morceaux qui l’ont marqué dans sa jeune carrière de musicienne comme des influences de sa musique. Sémaphore, son deuxième album, publié en début d’année sur le label KMS, confirme la santé de la scène pop française mais en propose une déclinaison très personnelle à la fois ancrée dans le patrimoine français et l’indie-pop / shoegaze anglophone. Sur scène, le projet solitaire se mue en solide groupe rodé aux premières parties dans les Zéniths de France et de Navarre mais aussi aux têtes d’affiche. La tournée de Requin Chagrin passe peut-être près de chez vous, l’occasion d’aller voir une des plus talentueuses musiciennes pop d’ici. Continuer la lecture de « Selectorama : Requin Chagrin »
« Le Gainsbook » n’est pas qu’un ouvrage de plus sur le grand Serge.
Encore un livre sur la pierre de touche, incontournable au point d’en devenir parfois encombrante, de la chanson française, enfin pop plus encore que populaire. Certes, mais c’est le troisième par ordre d’importance, après la biographie imposante de référence, Gainsbourg, publiée l’année qui a suivi la disparition du grand Serge en 1991 par feu le journaliste belge Gilles Verlant, et le Gainsbourg Sans Filtre de Marie-Dominique Lelièvre, contrefeu admirable en 1994 sous la plume acérée de la future biographe de Coco Chanel, Françoise Sagan, Brigitte Bardot et Yves Saint-Laurent. Continuer la lecture de « Les mystères musicaux de mister Gainsbourg »
« L’avenir de la musique !? Le passé est tout ce que nous avons. Le futur est tellement ennuyeux… » Je me souviens que cette réponse du génial Ariel Rosenberg m’avait soufflé, alors que je réalisais ma première véritable interview — qui plus est avec l’idole qui m’avait donné envie d’écrire sur la pop moderne. Cette assertion inattendue, évidemment provocatrice, était bien aux antipodes du cool tel qu’il était défini en cette année 2010 alors que le monde connecté faisait encore mine de croire, chaque mois, à l’embryon d’une nouvelle révolution musicale. Continuer la lecture de « Ariel Pink’s Haunted Graffiti : Le pot aux roses »
Philippe Dumez raconte dans son délectable Je me souviens que les membres du groupe Hefner vendaient autrefois à la fin de leurs concerts des badges avec l’injonction « You should buy more Beach Boys albums », ce en quoi ils avaient mille fois raison. J’espère que je pourrai, avec la présente mixtape, persuader ceux qui ne seraient pas déjà acquis à sa cause de courir acheter des disques de Lee Hazlewood. En complément à l’article paru hier, voici, en deux possibilités d’écoute (playlist ci-dessus ou commentée ci-dessous), un petit parcours de mes chansons préférées du cow-boy à la voix d’or. David Kamp et Steven Daly n’ont qu’à bien se tenir ! Continuer la lecture de « Playlist Lee Hazlewood »
Avez-vous lu l’hilarant et très instructif Dictionnaire snob du Rock de David Kamp, critique rock à Vanity Fair, et Steven Daly, ancien membre d’Orange Juice ? On y trouve pléthore d’anecdotes savoureuses et de listes en tout genre, ainsi que maints classements éminemment polémiques et subjectifs, supposés établir de manière irrévocable quelques « vérités » esthétiques définitives. Si les auteurs au goût très sûr se trompent plutôt rarement dans leurs jugements, certains classements inadmissibles peuvent inévitablement mettre en rage le lecteur. Ainsi, dans la catégorie « dix instances douteuses revendiquées par les rockologues », on trouve… Lee Hazlewood en solo ! Continuer la lecture de « Lee Hazlewood, cow-boy pop »