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Vadim Vernay, vers l’obscurité

Vadim Vernay
Vadim Vernay

Vadim Vernay ne fait rien comme personne. Ce qui est, d’ailleurs, plutôt un bon point quand on enregistre des chansons. Sept ans se sont écoulés depuis la publication de It Will Be Dark When We Get There, son précédent album. Vernay prend donc son temps en se donnant une obligation de moyens. Ses disques ont la même saveur que les (rares) apparitions de Mark Linkous à la télévision dans les années 90. Il y a une vingtaine d’années, on guettait l’apparition de la frêle silhouette torturée de Linkous sur nos écrans… Aujourd’hui, on surveille l’arrivée des solides chansosn de Vernay sur notre platine. Continuer la lecture de « Vadim Vernay, vers l’obscurité »

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Climats #28 : Windsor for the Derby, Russell Banks

Girl in Rold Forest / Photo : Dennis Lundby

Peut-on écouter New Order sous une douche froide ?
Ou Joy Division, c’est encore du Joy Division si on chante les paroles avec l’accent marseillais ? Continuer la lecture de « Climats #28 : Windsor for the Derby, Russell Banks »

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Selectorama : Dorian Pimpernel

Dorian Pimpernel
Dorian Pimpernel, aux temps où ils faisaient des « photos de groupe », à priori vers 2014.

Si le groupe n’avait fait que de rares apparitions ces dernières années – leur plus récent album, Allombon, sorti chez Born Bad Records, date de 2014 – ce retour sur la scène du Paris Popfest s’annonce comme un espoir pour ceux, donnt nous faisons partie, qui chérissent la pop érudite et précieuse de Dorian Pimpernel. Nous avions envie de découvrir quelques pierres blanches qui balisent leur chemin, où la beauté mélodique prime par-dessus tout. Ce sont Johan Girard et Jérémie Orsel qui ont répondu à ce Selectorama. Continuer la lecture de « Selectorama : Dorian Pimpernel »

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David Christian :  » Je ne voulais pas sortir un album punk rock »

David Christian
David Christian

Nous avons déjà clamé haut et fort notre amour pour For Those We Met On The Way, premier album solo de David Christian & The Pinecone Orchestra. La cinquantaine passée et échappé de Comet Gain, Christian a décidé d’assumer pleinement son ambition de singer-songwriter sur ce bijou de pop acoustique et harmonique. Ayant quitté Londres pour s’installer dans la campagne française, toutes les conditions étaient réunies pour enregistrer un album plus personnel que jamais à la mélancolie contagieuse. Nous vous mettons au défi de ne pas considérer Goodbye Teenage Blue ou When I Called Their Names They’d Faded Away comme des classiques instantanés sur lesquels le temps n’aura aucune prise. Après une date annulée à Paris il y a quelques mois, David Christian sera de passage ce soir, le jeudi 22 septembre dans le cadre du Paris Popfest. Profitez-en, il se fait rare en concert. C’est dans le cadre de sa prochaine venue que nous avons échangé sur ce premier album solo, sa nouvelle vie, ses futurs projets, sa collection de disques et ses premiers amours musicaux. Continuer la lecture de « David Christian :  » Je ne voulais pas sortir un album punk rock » »

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The Beths, Expert In A Dying Field (Carpark)

Les années passent et les vraies rencontres avec la nouveauté se font implacablement rares. Un ultime dimanche de fin d’été qui coïncide avec un demi-siècle de vie : la juxtaposition était trop flagrante et elle aurait pu se dérouler, sans surprise, bercée par les réminiscences des enthousiasmes adolescents. The House Of Love et Suede ont refait surface quelques jours auparavant : de l’avis consensuel et plutôt légitime de ceux qui les ont toujours aimés, leurs albums sont même réussis. Suffisamment en tous cas pour qu’on s’autorise à entretenir en leur compagnie une nostalgie raisonnable et débarrassée de culpabilité. La tentation était donc forte de consacrer les premières heures de la cinquantaine au confort et à la rumination – deux valeurs qu’il ne s’agit nullement de dénigrer. Et puis The Beths s’en est étrangement mêlé. Il y a forcément une certaine incongruité à souffler symboliquement cinquante bougies en écoutant le nouvel album d’un groupe dont aucun des quatre membres n’était né alors qu’on s’extasiait pour les premières fois à l’écoute de Babe Rainbow, 1992 ou Dog Man Star, 1994 . Continuer la lecture de « The Beths, Expert In A Dying Field (Carpark) »

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Moose, …XYZ (Hut Recordings, 1992)

Depuis quelque temps – quelques années pour être honnête -, je m’aperçois que je reviens souvent vers les disques qui m’ont accompagné pendant les années d’adolescence – la peur de vieillir ou l’envie d’essayer de renouer avec l’insouciance des soucis de ces années-là (les filles, le match de foot du dimanche, le prochain concert, le prochain disque, Rumble Fish en boucle, la relecture de Kafka et/ou Camus et/ou Kerouac – et bientôt McInerney ET Easton Ellis). Et finalement, des années de la RPM – pour résumer, 20 ans menés tambour battant -, je ne réécoute pas tant d’albums que cela – mais quand même pas mal de chansons. Continuer la lecture de « Moose, …XYZ (Hut Recordings, 1992) »

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Lawrence, Mozart (Estate) et la manière

Lawrence-de-Felt
Lawrence-de-Felt

Alors qu’il répète à l’envi qu’il préférerait “devenir clochard plutôt que de reformer ses anciens groupes”, cet homme nommé Lawrence s’est choisi un nouveau patronyme – adieu Go-Kart Mozart, bonjour Mozart Estate et est sur le point de réaliser un vinyle 25 cm, Relative Poverty, pour le Disquaire Day du 4 novembre prochain. Surtout, il est de retour à Paris, dans le cadre, comme il y a quatre ans, du Paris Popfest au Hasard Ludique. Et puisqu’il ne cesse de rééditer les albums de son groupe de légende (quatrième ou cinquième fournée, on ne compte plus), l’occasion était trop belle pour ne pas revenir sur l’émission de radio qu’il avait préparée, avec setlist manuscrite à l’appui, pour l’éphémère radio du label Domino. C’est il y a environ onze ans et ça avait donné ça… Continuer la lecture de « Lawrence, Mozart (Estate) et la manière »

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Climats #27 : Marina Allen, Rachel Cusk

Peut-on écouter Wouldn’t It Be Nice durant un petit matin grêleux de janvier ?
Et Faith des Cure sous une tempête de sable, c’est toujours du Cure ?
Climats met en avant les sorties disques et livres selon la météo. Continuer la lecture de « Climats #27 : Marina Allen, Rachel Cusk »