« J’voudrais remercier tous les hommes qui à la fin des concert nous donnent des conseils, c’est super, by the way, on fait pas de la musique, on fait de l’art, merci, allez bisous »
Une cassette en autoproduction à quelques dizaines d’exemplaires, il n’en faut pas plus pour me faire bouger les moustaches. Les Kükens de Metz m’avaient été recommandées par Renz, qui les a vues en concert l’année dernière après le premier confinement. Sans doute le seul concert qui a eu lieu en 2020 dans le coin. Il m’a raconté que les filles, qui s’accompagnaient d’un matériel sommaire (synthé, batterie) avaient brillé par leur explosivité et leur présence, leur énergie et leur humour. Un concentré de punk, dénué de pose superfétatoire, mais quand même ultra assumé (avec du scotch sur les seins). On est comme ça en Moselle, enfin je dis ça, je connais pas trop l’endroit. Mais Renz, si. Du coup, je lui ai fait confiance. J’ai contacté Cyndie, Nadège et Juliette pour leur proposer de rejoindre le sommaire d’un prochain numéro de Groupie et j’ai eu vent de la sortie de cette cassette, vendredi dernier donc. Ultra lo-fi, les dix chansons se déroulent de façon chaotique suivant les traces d’un synthé épileptique après lequel court une voix saturée qui raconte des histoires gore (Canard techno), du stock-car (Ferrari demolition), du combat de filles (le très drôle Conseils), du déterminisme social (Moselle malchance)… C’est concis (vingt minutes chrono), varié dans les thèmes, on a hâte de rencontrer les Kükens sur scène. Rendez-vous au Diamant d’Or ?
<a href= »https://kukens.bandcamp.com/album/moselle-malchance »>moselle malchance by Kükens</a>