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En studio avec The Married Monk

quotidien pop moderne since 1991
Comme je l’ai déjà dit ici dans un article ou dans mon top 2017, ou là-bas, à quelques rares Français croisés à son live, pas loin du lavabo bleu ou dans l’affable fumoir tagué de l’International – les chansonnettes de Giorgio Poi, bricolées à la Mac DeMarco entre deux vaisselles et une machine à laver, font partie de celles qui revisitent et surtout revitalisent la « it-pop » ou, si l’on préfère, l’italo-indie. Continuer la lecture de « Giorgio Poi »
Un chanteur androgyne à la voix haut perchée, un clone moustachu et inquiétant de Charlie Chaplin martelant sans sourciller sur son clavier une mélodie bubblegum : c’est l’image la plus marquante, parfois la seule, que l’on associe à Sparks. A moins qu’il ne s’agisse, francophilie oblige, des quelques séquences du clip de Tim Pope illustrant le tube Singing In The Shower (1989) co-interprété avec les Rita Mitsouko. Pourtant, au-delà de ces quelques impressions visuelles réductrices, ce duo californien fondé par les frères Ron et Russell Mael au début des années 1970 a su imposer, au fil de ses cinq décennies d’existence et de ses vingt-cinq albums, une empreinte profondément originale dans l’histoire de la pop. Continuer la lecture de « Sparks »
Même au nom de la grande déflagration noisy pop qui sauva notre adolescence de la frustration et de l’ennui terminal, on saura gré aux frères Reid d’avoir eu la mesure, le recul et la décence nécessaire pour ne pas avoir tenté de nous infliger une bruyante et vaine tentative vengeresse de type Psychocandy II, la mission. Étrangement familier, mais doté de son propre mystère au-delà d’une nostalgie qu’on peine grandement à évacuer tout à fait, Damage And Joy aura finalement prouvé qu’ils avaient encore quelque chose à nous montrer. Et sur scène, la magie opère encore, sans volonté de nuire mais sachant encore doser et le bruit et l’émotion. Les cris de joie et les yeux embués qu’on a pu voir à la dernière Route du Rock ou à Rock en Seine peuvent en attester. On attend donc encore avec impatience les frères Reid le Vendredi 1er Juin sur la scène Flamingo du This Is Not A Love Song Festival à Nimes, à minuit passé. Continuer la lecture de « The Jesus And Mary Chain : les personnages clés de Jim Reid »
En 2018, le nom de Bernard Estardy (disparu en 2006) revient sur toutes les lèvres, comme à l’époque où l’on s’arrachait ses services d’ingénieur du son / arrangeur de génie. Remercions Born Bad et Gonzai d’avoir publié coup sur coup, à un mois d’intervalle, deux compilations qui permettent de remettre en lumière le génial talent de producteur du « Baron de Méhouilles », également surnommé le « Géant », titre du livre que lui a consacré sa fille Julie, à paraître en septembre. Continuer la lecture de « Bernard Estardy – Les formules magiques du Baron (1ère partie) »
Ride, Cocteau Twins, The Sundays, Prefab Sprout, Cowboy Junkies… : le nouveau film de Christophe Honoré s’intitule Plaire, aimer et courir vite, mais pour reprendre le titre d’un de ses précédents long-métrages, ce sont nos chansons d’amour qu’il a choisi de synchroniser. Le réalisateur nous propose aussi d’entendre dans une salle de cinéma des chansons rares, comme c’est le cas avec You’ve Lost Me There de Cardinal ou Dreams of Pleasure de Siglo XX. Section 26 s’est entretenu avec Frédéric Junqua, qui a signé la supervision musicale du film. Continuer la lecture de « Nos chansons d’amour »
Un tel émerveillement est devenu trop rare pour qu’on puisse le négliger. En découvrant pour la première fois l’an passé Broken Flowers de Nev Cottee (2017), les traces fugitives de quelques très vieux souvenirs sont remontées à la surface : des réminiscences précieuses de ces instants enfouis, ceux des premières écoutes inoubliables en 2001 d’un mini-album signé Richard Hawley. Continuer la lecture de « Du côté de chez Nev »
Des premières années cruciales et influentes du label Creation avec The Loft et The Weather Prophets jusqu’à son grand retour, dans les années 2010, à ce format de la chanson classique et intemporelle dans lequel il a toujours excellé, Pete Astor a traversé avec une classe inaltérable quatre décennies au service de son art. Quelques jours après la sortie du remarquable One For The Ghost et à la veille d’un concert privé parisien organisé par Life Is A Minestrone le samedi 7 avril, nous avons recueilli ses propos.