Soit vous saisissez immédiatement tout ce qu’englobe le terme justement synthétique de “synthwave” et vous vous réjouirez d’apprendre qu’un jeune réalisateur espagnol s’est efforcé d’en retracer les contours. Soit vous avez connu de près ou de loin les années 1980 et vous serez curieux d’apprendre qu’elles n’en finissent plus de fasciner les plus jeunes générations sous forme d’internationale underground favorisée par internet et les réseaux sociaux. Continuer la lecture de « Musical Ecran 2020 : « Rise of the synths » de Ivan Castell »
Depuis plus d’une trentaine d’années, Felix Kubin élabore une œuvre parmi les plus iconoclastes de la scène électronique allemande. Creusant une esthétique kraftwerkienne à la théâtralité rétro-futuriste encore plus marquée, son travail a pu s’imposer en jouant sur quelques motifs obsessionnels orchestrés au gré d’une discographie pléthorique et de prestations scéniques joyeusement décalées, comme en à témoigné un passage mémorable au festival BBmix à Boulogne en 2013. Continuer la lecture de « Musical Ecran 2020 : « Felix in Wonderland » de Marie Losier »
Petit film mais parfum de soufre et légende tenace pour ce témoignage du Paris punk de 1979.
« La brune et moi » de Philippe Puicouyoul (1979)
Sans s’engager sur un terrain glissant du genre “le confinement avait du bon”, la Cinémathèque française a proposé dès début avril sur sa plateforme baptisée Henri (en référence à son fondateur Henri Langlois) un certain nombre de films de patrimoine ou de documentaires – courts ou longs, à raison d’un par jour – plutôt que, au hasard, Joker, pour d’évidentes raisons juridiques. Entre témoignage documentaire et fiction musicale, le moyen-métrage La Brune et moi de Philippe Puicouyoul (1980), son unique réalisation d’une durée de 50 minutes, sorti dans une seule salle à Paris le 24 avril 1981 et retiré de l’affiche après une semaine d’exploitation avec 570 spectateurs, a beau se vouloir une œuvre de fiction ; mais c’est plutôt pour son aperçu de la scène musicale française de 1979, l’année de ses trois semaines de tournage, que ce « petit film » continue à fasciner.
Vous voyez ces pontifes qui vous toisent des cimes de leur culture au détour d’une banale conversation devant un bar, généralement, pour vous expliquer que « le film est pas mal, mais le livre est tellement mieux » ? Tentons aujourd’hui de ne pas faire comme eux, car s’il y a bien un groupe culte qui ne saurait être associé à ce genre de pédanterie, c’est bien les Beastie Boys. Néanmoins… Continuer la lecture de « B-Boy Bouillabaisse : Beastie Boys Book vs. Beastie Boys Story »
« On connaît tous les arrangements de tous les morceaux, on connaît tous les enchaînements du DJ, on peut même jouer au guitar hero, on sait mimer les parties de synthé «
Le plus court chemin, la fameuse voie du désir, du musicien vers le cinéma serait donc la comédie musicale, via le court-métrage. Barbara Carlotti passe derrière le miroir en adaptant sa chanson la plus imagée, en plus d’être la plus évidemment autobiographique : Quatorze ans est présente sur mon album préféré de la dame, L’amour, l’argent, le vent(2012) et raconte son adolescence passée à danser dans des petites boîtes de nuit de Corse. Continuer la lecture de « FAME 2020 : Quatorze ans de Barbara Carlotti »