Catégories documentaire, festivalsÉtiquettes , , , , , , ,

FAME 2022 : « In My Own Time : Karen Dalton » de Richard Peete et Robert Yapkowitz

Karen Dalton
Karen Dalton

Le destin connaît parfois de mystérieux détours. Celui de Karen Dalton n’en aura certainement pas manqué et c’est sans doute pour cette raison que la chanteuse se retrouve aujourd’hui avec davantage d’œuvres produites sur sa vie (deux films, bientôt un troisième, et déjà plusieurs livres, dont une bande dessinée) que d’albums(deux) réellement sortis de son vivant. Ici, le mystère tient autant à la façon dont la chanteuse aura choisi de mener sa vie et sa carrière qu’à celle dont son œuvre aura très lentement cheminé vers la postérité. Continuer la lecture de « FAME 2022 : « In My Own Time : Karen Dalton » de Richard Peete et Robert Yapkowitz »

Catégories documentaire, festivalsÉtiquettes , , , , ,

Musical Ecran 2020 : « A Bright Light, Karen and the Process » d’Emmanuelle Antille

Karen Dalton
« A Bright Light, Karen and The Process » d’Emmanuelle Antille

Musical Ecran BordeauxDisparue en 1993, dans sa maison de Woodstock et dans l’anonymat le plus complet, Karen Dalton n’aura finalement laissé qu’une très maigre discographie, puisque celle-ci ne comprend que deux albums officiels, It’s So Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best (1969), son chef-d’œuvre, In My Own Time (1971), un disque plus inégal (même s’il contient la meilleure version connue du classique folk Katie Cruel), ainsi qu’une poignée de home recordings, sortis après sa mort et de plus ou moins bonne qualité. Pourtant, si modeste qu’elle soit, cette discographie aura suffi à transmettre l’essentiel, c’est-à-dire l’empreinte d’une voix unique, que beaucoup ont comparée à celle de Billie Holiday et qui, abîmée par l’alcool, les drogues et la vie, donne souvent le sentiment d’avoir affaire à une vieille âme ayant traversé les âges pour s’échouer dans une époque où elle n’aura, in fine, jamais vraiment réussi à trouver sa place.

Continuer la lecture de « Musical Ecran 2020 : « A Bright Light, Karen and the Process » d’Emmanuelle Antille »

Catégories portraitÉtiquettes , , ,

Karen Dalton : La vie à contretemps

L’immense voix du folk vue par des témoignages de ses proches.

Karen Dalton
Karen Dalton

Figure incontournable de la scène folk de Greenwich Village au début des années soixante, Karen Dalton aura attendu près de neuf ans avant de finalement se décider à enregistrer son premier album. Sorti à la fin de 1969, quand plus personne ne l’attendait vraiment, It’s So Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best, le disque en question, mettra lui près de trente ans à trouver son public. Désormais, alors que cinquante ans se sont écoulés depuis sa sortie, cet album magistral, étrange alchimie de folk, de blues, de jazz et de country, est enfin considéré comme un véritable classique, mais demeure curieusement aussi mystérieux et insaisissable que la vie de cette chanteuse née en Oklahoma et dont la voix unique, éreintée par l’alcool, la vie et les drogues, a été saluée par des artistes aussi illustres que Bob Dylan, Nick Cave et The Band. Continuer la lecture de « Karen Dalton : La vie à contretemps »

Catégories documentaire, festivalsÉtiquettes , , , , ,

FAME 2019 : A Bright Light, Karen and The Process d’Emmanuelle Antille

Karen Dalton
« A Bright Light, Karen and The Process » d’Emmanuelle Antille
FAME 2019
En partenariat avec le festival FAME

Disparue en 1993, dans sa maison de Woodstock et dans l’anonymat le plus complet, Karen Dalton n’aura finalement laissé qu’une très maigre discographie, puisque celle-ci ne comprend que deux albums officiels, It’s So Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best (1969), son chef-d’œuvre, In My Own Time (1971), un disque plus inégal (même s’il contient la meilleure version connue du classique folk Katie Cruel), ainsi qu’une poignée de home recordings, sortis après sa mort et de plus ou moins bonne qualité. Pourtant, si modeste qu’elle soit, cette discographie aura suffi à transmettre l’essentiel, c’est-à-dire l’empreinte d’une voix unique, que beaucoup ont comparée à celle de Billie Holiday et qui, abîmée par l’alcool, les drogues et la vie, donne souvent le sentiment d’avoir affaire à une vieille âme ayant traversé les âges pour s’échouer dans une époque où elle n’aura, in fine, jamais vraiment réussi à trouver sa place.

Continuer la lecture de « FAME 2019 : A Bright Light, Karen and The Process d’Emmanuelle Antille »