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Daft Punk, Homework (Virgin, 1997)

Évènement du mois de janvier tout juste écoulé : Homework des Daft Punk fête ses vingt-cinq ans. Pour ma part, je fais partie de ces gens qui ont l’impression que les années 90 étaient il y a dix ans. Je suis sûr que vous aussi. Vous vous rappelez alors peut-être ce que vous faisiez cette années-là, et à quel moment précis vous avez entendu pour la première fois les Daft Punk. Peut-être faisiez-vous partie de ces happy few (un terme très nineties en lui-même) qui avaient eu la chance d’écouter le disque en avance ou entendu les premiers maxis du duo parisien chez Soma ? De mon côté, j’avais treize ans et j’ai découvert le groupe à la télévision. Quelques années, à l’échelle d’une vie, ne représentent pas tant que ça ; elles deviennent pourtant des montagnes à l’adolescence. À un an près, vous pouviez devenir fan ou non de britpop et cela aurait pu être Oasis ou Blur. Pour ma part, ma révélation musicale fut électronique. Continuer la lecture de « Daft Punk, Homework (Virgin, 1997) »

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Yuzo Koshiro, Streets of Rage (I-II-III)

Le 30 novembre 1990, l’Europe découvrait la Mega Drive, deux ans après le Japon, l’une des premières consoles 16 bits du marché. Trois décennies plus tard, elle est rééditée par Sega sous forme d’émulateur, une tendance lourde du marché depuis quelques années avec l’apparition de version miniature et moderne (connectique HDMI, alimentation USB etc.) des NES, Super Nintendo, Playstation ou Neo Geo. Au-delà de la nostalgie des trentenaires et quadras pour la console de leur jeunesse, il y a la qualité de nombreux jeux de cette génération, exploitant souvent de manière très ingénieuse les limitations des machines de l’époque afin d’en tirer la quintessence, sur le plan sonore comme visuel. La Mega Drive inspira de nombreux programmateurs ou musiciens. Elle peut ainsi compter sur un solide catalogue, faisant souvent jeu égal avec sa principale rivale. La série Streets of Rage, en particulier les deux premiers épisodes, représente le zénith d’un genre, devenu beaucoup plus discret depuis, le Beat’em Up. Au delà des mécaniques imparables de jeu, la série séduit par son esthétique générale, à laquelle contribue largement la musique géniale de Yuzo Koshiro. Celle-ci se suffirait presque à elle-même, au point d’avoir été rééditée plusieurs fois en vinyle, notamment par le label britannique Data Disc. Continuer la lecture de « Yuzo Koshiro, Streets of Rage (I-II-III) »