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Lawrence dans tous ses états

Alors que Go-Kart Mozart devient Mozart Estate, retour sur le début d’une parenthèse qui aura duré finalement plus de 20 ans

Lawrence / Photo : Olivier De Banes
Lawrence / Photo : Olivier De Banes

Il y a un mois jour pour jour, l’homme était de retour sur une scène parisienne, pour le même festival – le Paris Popfest – et dans la même salle – le Hasard Ludique – où il avait donné son dernier concert français quatre années plus tôt. Sous une nouvelle identité – adieu Go-Kart Mozart, bonjour Mozart Estate –, le toujours fascinant Lawrence a décidé de bousculer les règles parfois absurdes qu’il s’est longtemps imposées à lui même : pour la première fois d’une histoire commencée à la toute fin des années 1970, il ne s’interdit pas de jouer des chansons de son précédent projet. Rien de bien surprenant cela étant car si les musiciens ont changé – un gars au clavier qui sort tout droit du Human League de 1982, un guitariste qui aurait pu jouer avec Adam Ant –, le propos lui n’est pas si différent : des chansons montées sur ressorts électroniques et riffs électriques pour porter des slogans qui claquent, dans lesquels Lawrence martèle ses obsessions, ses craintes, son second degré et embrasse la société par le petit bout de sa lorgnette. Continuer la lecture de « Lawrence dans tous ses états »

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Lawrence, Mozart (Estate) et la manière

Lawrence-de-Felt
Lawrence-de-Felt

Alors qu’il répète à l’envi qu’il préférerait “devenir clochard plutôt que de reformer ses anciens groupes”, cet homme nommé Lawrence s’est choisi un nouveau patronyme – adieu Go-Kart Mozart, bonjour Mozart Estate et est sur le point de réaliser un vinyle 25 cm, Relative Poverty, pour le Disquaire Day du 4 novembre prochain. Surtout, il est de retour à Paris, dans le cadre, comme il y a quatre ans, du Paris Popfest au Hasard Ludique. Et puisqu’il ne cesse de rééditer les albums de son groupe de légende (quatrième ou cinquième fournée, on ne compte plus), l’occasion était trop belle pour ne pas revenir sur l’émission de radio qu’il avait préparée, avec setlist manuscrite à l’appui, pour l’éphémère radio du label Domino. C’est il y a environ onze ans et ça avait donné ça… Continuer la lecture de « Lawrence, Mozart (Estate) et la manière »