Après un unique album paru chez Croque Macadam et enregistré en groupe, Simon Sokel revient avec ce single, La Mort Des Amants, enregistré en solo dans l’atelier de son grand père situé en terres Boulonnaises à son retour de Londres. Ambiance de fin du monde où de lendemain de fête dans la brume, il y murmure ses sentiments liés à la perte humaine et les questionnements sur l’identité qui en découlent, sur fond de guitares réverbées et de sonorités électroniques. Il s’entourera d’un solide line up pour les concerts, histoire de donner encore plus de puissance à l’affaire. A vérifier le 24 Novembre lors de sa release party à L’international à Paris. Disque à paraître dans la foulée, le 3 Décembre chez October Tone et Music From The Masses.
Les bretons défendent leur nouvel album samedi au festival Le Grand Saut à Angers.
Après un album et trois EP – le dernier datant de 2017 – on attendait impatiemment le retour de Bantam Lyons. Défi relevé avec brio, le nouvel album Mardell s’imposant comme une suite évidente et superbement brute. Huit titres obsédants qui sentent tous la fumée, la bière, le vent et la pluie. Car on ne peut dissocier Bantam Lyons de Brest et de la Bretagne, en témoigne, s’il le fallait, la fiévreuse Ar Stêr, chanson en breton. Ce n’est pas la Bretagne des toits de chaume et des chaumières ensevelies d’hortensias, mais un pays rêche, sauvage. Et beau.
Certaines chansons finissent en sec coup de fouet – Pintor – d’autres étirent un spleen mélodieusement triste – The Lass of Breacon – d’autres encore tapent un rythme envoûtant – St Dô… A chaque fois un univers dans lequel on se laisse engloutir avec volupté, de la mélancolie feutrée au spleen violent, le sombre décliné jusqu’à l’outre-noir, un vrai Soulages musical mais toujours infusé d’un brouillard lumineux. La sensibilité ne tombe jamais dans l’introspection grandiloquente, peut-être est-ce dû à la langue anglaise, un rempart qui leur permet de préserver l’intime. Continuer la lecture de « Selectorama : Bantam Lyons »
Lesneu, c’est : 1/ le projet de Victor Gobbé qui officie par ailleurs avec The Slow Sliders. 2/ une abréviation de Lesneven, petite ville proche de Brest. À 4 ans, Victor veut faire de la batterie. Il devra attendre un an pour avoir l’âge requis. Et ma foi, depuis il n’a jamais lâché l’affaire. Batterie, guitare, clavier, il touche à tout avec la même évidence nonchalante. Rajoutez sa voix au timbre ample et si particulier et vous aurez un disque qui ne ressemble à aucun autre. Des chansons mélancoliques sans tomber dans le pathos, des mélodies qui collent à la peau, des chansons d’amour intemporelles. Continuer la lecture de « Selectorama : Lesneu »