La discographie de Katie Dey est une lente révélation. Progressivement, dans l’écoulement de quatre albums parus depuis 2015, les épaisses couches érigées en forteresse autour de sa musique se détachent peu à peu, se creusent, deviennent perméables à notre regard. Placées à la suite, les pochettes elles même semblent raconter l’histoire de cette dissipation continue. La silhouette est devenue regard, puis visage. La cacophonie sursaturée et intérieure de asdfasdf s’est vidée de ses parasites pour ressembler à la texture chaude et sereine d’un ciel aux couleurs irréelles. Continuer la lecture de « Katie Dey, mydata (Run For Cover) »