
Le 25 février 2019 a été une journée noire pour tout admirateur de la pop anglaise dans ce qu’elle a de plus ambitieux, avant-gardiste et intemporel, un peu plus de trois ans après le chant du cygne de Bowie. La disparition de Mark Hollis, dont nous n’avions presque plus aucune nouvelle depuis 1998, sonnait le glas de nos espoirs d’entendre à nouveau sa voix si particulière, lui qui osa l’utiliser comme un instrument (oui, c’est un cliché !), mais un de ceux dont personne n’avait joué avant. Je me consolais en me disant que j’avais eu la chance de le rencontrer il y a plus de vingt ans, quelques semaines après Christophe Basterra dont l’article figure ici-même. Je ne vais donc pas ajouter grand-chose de plus, il l’a si bien écrit.
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Enserrée par les mers de Chine, des Philippines et soufflée par les brises du Pacifique, l’île de Taïwan semble se nourrir d’une circulation ancienne et constante de courants marins et culturels. Pour peu que l’on s’intéresse même sporadiquement, ainsi que je le fais, à la production musicale locale, on ne s’étonnera pas d’y trouver les mêmes enjeux et manières qui forment de l’archipel nippon à la péninsule coréenne les grandes tendances des pop extrêmes orientales : industrialisation, fabrique d’images et stéréotypes musicaux forcés. On ne s’étonnera pas non plus d’y trouver, lubie ancienne de toutes les pop en milieu démocratique, une scène d’indépendance qui plus ou moins frontalement défie la domination des images et des rythmes.


Fondé en 2017 par
En 2017, la cassette de
Après cinq années de silence radio, on aurait pu croire les
Sa discographie, souvent brillante, et qui s’étend désormais sur plus de quatre décennies en atteste :