
Obsessionnel nostalgique de technologie digitale. Revivaliste psychédélique à chapeau mou. Fan surdoué de Syd Barrett. Tel était peu ou prou le portrait robot de Jacco Gardner tel qui nous était apparu au moment de la sortie de ses deux premiers albums, Cabinet Of Curiosities (2013) et Hypnophobia (2015). Désormais installé à Lisbonne, Gardner y nourrit sa passion communicative pour les romans de science-fiction vintage et les synthétiseurs millésimés. Entièrement instrumental, Somnium, sorti l’an dernier, s’oriente résolument vers des formes musicales plus atmosphériques et abstraites. Une évolution qui transparaît dans une sélection planante et pointue. Continuer la lecture de « Selectorama : Jacco Gardner »
Dans la famille Cohen, il faut donc, cette fois-ci, commencer par demander le père. Bonne pioche ? Peut-être pas tant que ça.
Depuis quand n’avait-on pas écouté – réécouté même – un double album dans son intégralité dès sa découverte, sans éprouver la moindre trace de lassitude, sans tricher en en fractionnant les longueurs indigestes ou fastidieuses ? On a beau chercher, farfouiller dans les tréfonds de vieux souvenirs d’adolescence : la réponse ne s’impose pas. Contrairement à ce cinquième album de
C’est l’un de ces instants où le plaisir rare des retrouvailles se mêle à la tristesse du deuil puisque la publication de ce neuvième album de
Partager généreusement un peu de l’héritage reçu ; raviver passionnément quelques une des étincelles du flambeau transmis par d’autres : on pourrait trouver de plus mauvais motifs pour fonder un groupe. Après tout, c’est bien cette impulsion initiale qui animait certains de nos artistes préférés. Au début des années 1990,
On en revient, une fois de plus, à l’époque – la fin des années 1970 – où 
Parfois, l’évidence s’impose avec une clarté suffisamment éblouissante pour qu’il n’y ait plus d’autre choix que de la marteler au fil des lignes. On a déjà eu l’occasion, en ces pages, de célébrer le talent d’