
C’était déjà parfaitement avouable à l’époque, c’est rétrospectivement encore plus flagrant, The Orchids étaient bien le groupe le plus classe, le plus doué et le plus génial jamais sorti du giron de Sarah Records, demandez donc à Stuart Murdoch ce qu’il en pense. Et c’est bien à cette source, autant que chez Felt ou Kaleidoscope (UK) que se sont abreuvés jusqu’à plus soif les disques de Belle And Sebastian. Continuer la lecture de « The Orchids »

Il y a toujours une part d’imprévu dans le succès d’un album. Un soupçon de chance, parvenir à tomber dans une bonne oreille avisée, ou toucher à l’intime d’une époque.
On se souvient tous plus ou moins (enfin surtout nous, les jeunes, qui l’avons vu de son vivant) de notre réaction énamourée et définitive à l’écoute du premier morceau d’Eliott Smith que nous ayons entendus. L’évidence d’un talent supérieur, d’une propension à toucher les étoiles l’air de rien, et surtout du décalage entre la vision humaine, pas ramenarde, presque banale de la chose malgré son caractère divin, et l’air de rien, rien à foutre. Cet aspect désespérément morose et déprimant, et puis, 20 ans après, des regrets et un culte aussi évident que facile.
Depuis quelques années, le revival psychédélique nous gratifie de disques plus ou moins réussis. Comment renouveler un genre musical qui cumule déjà plus d’un demi-siècle d’histoire, avec ses propres codes et ses icônes ? Parmi les réussites, il y a eu 
