Je ne retiendrai rien de ce départ
Soleils noirs, le cinquième album des Marquises, est sorti vendredi dernier, et il ne semble pas exagéré de dire qu’il s’agit du disque le plus aventureux, le plus radical (et là le terme de radicalité très souvent utilisé à tort et à travers semble approprié) du collectif lyonnais ou, devrais-je dire pour être plus exact, de Jean-Sébastien Nouveau, cette fois seul maître à bord ou presque. Presque car les deux longues compositions de vingt minutes chacune sont traversées par les nappes de violon de la musicienne Agathe Max. Il faut prendre le temps d’écouter ce disque élégiaque tranquillement et d’une traite- c’est préférable- car une écoute inattentive pourrait faire croire que les deux morceaux se ressemblent ou sont trop proches. Proches ils le sont dans la tension qui les parcourt, et pourtant il me semble que l’un est l’envers de l’autre. Continuer la lecture de « Les Marquises, Soleils Noirs (Les Disques Normal) »