Comme de nombreux autres groupes français des années 60/70, Marie et les Garçons a publié peu de disques. Deux EPs de son vivant pour être exact : l’album Marie et les Garçons (1980) est sorti à titre posthume. Cette modeste discographie ne permet guère de mesurer l’influence du groupe lyonnais sur le rock francophone. Aux côtés des Olivensteins ou d’Asphalt Jungle, Marie et les Garçons représentent une idée du punk, esthète et ouverte. Cela leur a valu certaines inimitiés et réactions très négatives de la part du public, mais aussi une place dans nos cœurs aujourd’hui. Formé en 1975, au Lycée Saint-Exupéry, le groupe s’appelle initialement Femme Fatale, nom trouvé en urgence pour assurer la première partie des futurs Starshooter au concert de fin d’année du bahut. Leur blase définitif leur est suggéré quelques mois plus tard par Marc Zermati de Skydog. Il fait référence à la batteuse du groupe, Marie Girard, ossature de la formation aux côtés d’Erik Fitoussi et Patrick Vidal, guitaristes et compositeurs principaux. Continuer la lecture de « Marie et les Garçons, id. (Celluloid, 1980) »
Étiquette : Label : ZE Records
Catégories chroniques, livres
Simon Clair, Lizzy Mercier Descloux, Une Eclipse (Playlist Society)
La chronique récente d’Accident parue dans ces pages fut également un prétexte pour évoquer des blogs devenus labels. Nous aurions tort de négliger l’apport culturel de ces sites, bricolés sur des plateformes de publication comme blogger ou wordpress. Ces symboles des années deux-mille ont en effet marqué, par leur ouverture et leur curiosité, un paysage journalistique peut-être un poil conservateur. Comme le fanzine précédemment (et à nouveau?), toute une génération de rédacteurs, critiques, passeurs et autres pigistes s’est formée dans ces médias à forme libre, largement personnelle. Certains des plus doués sont passés du coté de la presse traditionnelle et y ont amené leur spontanéité, d’autres ont, quant à eux, choisi de prolonger l’expérience sur d’autres supports. Continuer la lecture de « Simon Clair, Lizzy Mercier Descloux, Une Eclipse (Playlist Society) »