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Sharp Pins, Balloon, Balloon, Balloon (K Records / Perennial)

A peine moins d’un an après la sortie de Radio DDR – le second album étincelant de Sharp Pins qui nous a mis une claque étourdissante -, nous étions dans l’attente fébrile du nouveau disque de Kai Slater. Mais nous pouvions avoir quelques appréhensions quant à la capacité du jeune prodige de Chicago à tenir la distance à un tel niveau. Après tout, des débuts tonitruants ne garantissent pas inévitablement le maintien de l’inspiration et du feu sacré. Combien de groupes en lesquels nous avions placés de trop grands espoirs ont épuisé toutes leurs réserves au bout de deux disques et sont par la suite devenus l’ombre d’eux-mêmes ou ont soudainement disparu des écrans-radars… Continuer la lecture de « Sharp Pins, Balloon, Balloon, Balloon (K Records / Perennial) »

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Ici et maintenant

Now / Photo : DR
Now / Photo : DR

Après avoir fait le récent éloge du dernier single des Sharp Pins dans une borne d’écoute Section 26 pas plus tard que la semaine dernière, on tire à nouveau notre chapeau à Calvin Johnson, grand gourou de K Records, pour avoir eu le flair d’héberger le groupe Now sur son label-caverne d’Ali-Baba. En l’attente de l’album Now Does the Trip à venir en mai prochain, nous pouvons nous délecter à l’avance du premier single In Pathécolor, à travers lequel le trio semble avoir conjugué la joyeuse naïveté des premiers Pastels avec l’esprit du psychédélisme des rives de la baie de San Francisco qui les a vu naître. Continuer la lecture de « Ici et maintenant »

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Kai Slater (Sharp Pins) ne peut plus s’arrêter

Kai Slater (Sharp Pins)  / Photo : DR
Kai Slater (Sharp Pins) / Photo : DR

La flamme de la pop ne s’éteindra donc jamais ? Le nouveau single de Sharp Pins vient le confirmer. En 2023, avec Turtle Rock, Kai Slater – gamin de Chicago d’à peine 20 ans et par ailleurs membre de Lifeguard -, avait délivré un premier album protéiforme, étonnant, et un peu foutraque, se plaisant aussi bien à marcher sur les plates-bandes de White Fence que de Sebadoh et Boyracer, avec une couleur vocale qui n’était pas sans rappeler parfois Marc Bolan, tout cela dans une atmosphère résolument lo-fi. Au menu, des tubes comme Bye Bye Basil ou I’m Breaking Down qui avaient laissé espérer un avenir prometteur. Radio DDR, l’album suivant, n’a non seulement pas déçu, mais étonné encore plus, par son ambition et son éclat. On avait compris que nous avions affaire à un surdoué au talent hors-norme. Continuer la lecture de « Kai Slater (Sharp Pins) ne peut plus s’arrêter »