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Selectorama spécial B.O. : Froid Dub

Stéphane Bodin et François Marché aka Froid Dub
Stéphane Bodin et François Marché aka Froid Dub / Photo : DR
En bons gonzos que nous sommes parfois, nous n’avons pas encore vu le film. Fotogenico, réalisé par Marcia Romano et Benoît Sabatier est pourtant sorti en salles hier, et il conte l’histoire de – et là, on se saisit du résumé officiel – Raoul, qui débarque à Marseille où sa fille est morte. Il découvre qu’elle avait enregistré un disque avec une bande de filles, et se met alors en tête de remonter ce groupe. Argument diégétique rêvé pour tout compositeur de bande originale de film, puisqu’elle joue un rôle central, presque un personnage à part entière. Chantée en partie par Emma Amaretto, entendue chez les post-punk Catalogue, elle comprend des reprises de The Field Mice, Luna et 1000 Ohm. Du bel ouvrage signé par le duo Stéphane Bodin et François Marché (on ne leur fera pas l’affront de souligner une fois encore leurs frasques au siècle dernier) alias Froid Dub, auteurs de quelques très beaux maxis chez Delodio, leur propre label. Cette fois, ils montent en intensité avec ces 33 morceaux (sur la version digitale) glaçants et brutaux, qui ne donnent qu’une seule envie, c’est de découvrir quelle place leur ont été conférée dans ce film où l’on retrouve aussi Roxane Mesquida, habituée de l’œuvre sulfureuse de l’américain Gregg Araki. Pour l’occasion, Froid Dub nous ont choisi quelques-unes de leurs B.O. de chevet. Avec le plus grand soin et le meilleur goût, vous remarquerez.

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Froid Dub, Deep Blue Bass (Delodio)

C’est comme une montre calculatrice que ta grande tante te ramène de l’empire du milieu au mitan des 80’s. Sauf qu’elle est possédée et enrichie par tout ce qui est arrivé depuis. Et que tu es prêt à défoncer des cartons de déménagement pour en retrouver immédiatement la trace. Où comme le jour de la mort d’Andrew Weatherall et que tu t’es évertué à réécouter tout 2 Lone Swordsmen* et que tu en as peut-être déduit que c’était le meilleur truc qu’il avait jamais fait. Où quand tu avais pensé que Trevor Jackson était Dieu et que Bosco étaient des mariolles, tu te prends la vérité en face, tu n’avais pas raison car tout est question de maturité, de dosage même dans l’excès inversé. Continuer la lecture de « Froid Dub, Deep Blue Bass (Delodio) »