Bien évidemment, avec cet interview définitivement trop tardive (l’album est sorti fin 2018, ndlr), on a un peu l’impression de perpétuer le flambeau éternel de défense des beautiful losers, cette pratique séculaire française qui a fait de notre pays la terre d’accueil de nombre de parias plus ou moins fréquentables de la scène internationale, pour le pire parfois (les affreux Archive…), pour le meilleur aussi, des magnifiques Apartments du grand Peter Milton Walsh ou jadis du complètement cramé Johnny Thunders. La France aime les perdants. Eugene McGuinness ne jouit pas encore d’un tel statut mais en a, hélas pour lui, tous les atouts. Continuer la lecture de « Eugene McGuinness – la grâce urbaine »