Il n’y a pas de loup sous le tapis, ni dans la bergerie. Ce genre de choses n’existe pas.
Si les formidables Goon Sax ont su nous étourdir dès leur premier album par les qualités de ce qu’on appelle faute de mieux “la pop” – paroles et musique –, le deuxième posait une question : y avait-il formule ? Les chansons étaient toujours formidables, mais des pointes d’arrangements délicieux de cordes soulignaient en creux la persistance de l’axe rustique-et-claudication. De quoi se demander avant l’écoute circonspecte de ce troisième album tout nouveau – nouveau label, nouveau producteur (John Parish), nouvelles vies et side-projects – si ça partirait enfin et dans la joie dans tous les sens, ou si on assisterait au nouvel épisode de la carrière d’un groupe toujours formidable, donc, mais un rien confortable.
Bonne nouvelle : ça part encore plus loin que dans tous les sens, les textes sont encore plus incroyables (quand ils ne sont pas en allemand), les mélodies s’étalonnent selon deux axes Kate Bush/Syd Barrett, entre le champêtre et l’urbain, le synthétique et le rustique, il y en a partout et pourtant tout est épuré : The Goon Sax a simplement beaucoup d’idées.
Et, à l’image de Mirror II, dont la pochette n’est pas sans évoquer une idée de Roxy Music, Louis Forster révèle dans son Selectorama à découvrir ci-après un éclectisme salvateur, capable de débusquer ce qui est chanson dans chaque recoin de musique.
Selectorama : Louis Forster, The Goon Sax
C’est la chanson de fin sur le classique premier album de Captain Sensible en solo, Women and Captains First. J’aime tellement sa performance ! En cherchant le lien, je découvre que la chanson est co-écrite par Robyn Hitchcock.
Un album si important quand j’étais ado ! Je l’avais en CD. Il y a peu, j’ai ressenti un besoin profond de le réécouter, et il passe toujours aussi parfaitement. J’ai eu un paquet de chansons préférées sur ce disque, la dernière fois c’était celle-là.
Une très belle chanson. J’aime beaucoup tout l’album.
Grosse faiblesse pour ce titre. Jusqu’à récemment, Derrick May était le papa de la techno avec la musique duquel j’avais passé le moins de temps, le retard est rattrapé.
Seefeel est un groupe brillant, je reviens très régulièrement à cet album depuis des années. On a envoyé la pochette de l’album à Mara (Palena), qui a réalisé la vidéo de In the Stone, comme référence pour les animations.
J’écoutais Sycco à travers les murs du local où nous répétons, et elle a toujours attiré mon attention, mais la voir au début de l’année a vraiment dépassé tout ce que j’imaginais ! Cette dernière chanson est ma préférée d’elle. Parfois j’écoute en boucle la mélodie entre 1 :25 et 1 :40.
Chemz a été ma chanson du matin pendant des semaines quand elle est sortie. J’ai une névrose concernant le fait de marcher une heure chaque matin au lever, mais je me réveille souvent tard dans la fin moite de l’été, et cette chanson a des vertus rafraîchissantes !
James (Harrison) a joué cette chanson hier soir quand j’étais chez lui, je ne l’avais pas écoutée depuis une éternité, et elle m’a encore retourné. Une des meilleures mélodies de Kate d’après moi (même si rien ne bat The Sensual World, évidemment).
Il y a une version de cette chanson jouée lors d’une Peel Session de 1976 qui est sans doute mon moment préféré d’AC/DC de tous les temps, mais elle semble avoir été retirée de YouTube. (S’il s’agit bien de cette version, elle est effectivement monumentale, NdR.) La version album est putain de puissante aussi. Le jeu de basse de Mark Evans est la brutalité retenue absolue !
Un groupe sous-sous-sous-sous-estimé !
Pram c’est étonnant existe depuis 15 bonnes années ,quinze ans de confidentialité,au mieux,ou d’indifférence,au pire ,à œuvrer pour quelques happy few, ici et la sur le continent. Pram ne sera jamais un groupe important,mais c’est peut être ,sans que ce soit incompatible ,UN GROUPE POUR LA VIE. propos de Mr ané (DOMINIQUE A) en 2008 à propos de l’album the moving frontier des immenses PRAM. https://perseverancevinylique.wordpress.com/2020/09/09/pram-un-groupe-pour-la-vie/