Pet Shop Boys, Behaviour (Parlophone, 1990) : la frasque et la plume

Tout est parti d’une conversation impromptue, à la sortie d’un concert au printemps dernier, avec le coordinateur de ces pages, qui regrettait l’absence d’article sur les Pet Shop Boys dans les colonnes de Section26, alors que beaucoup de ses contributeurs sont fans du duo. J’ai alors réalisé que l’année 2025 coïncidait avec le trente-cinquième anniversaire de la sortie de Behaviour, un album vraiment à part dans la discographie désormais pléthorique de Neil Tennant et Chris Lowe, pourvoyeurs depuis maintenant quatre décennies d’une électro-pop aussi sensible qu’efficace, où mélodies accrocheuses et textes mélancoliques entrent en symbiose avec une élégance rare.

Lorsque ce quatrième album sort en octobre 1990, le Royaume-Uni vit les dernières salves de la scène Madchester et l’avènement de la rave culture. Alors que les Pet Shop Boys auraient pu surfer sur ces vagues dans la continuité de leur impressionnante ribambelle d’hymnes dancefloor égrainés durant toute la seconde moitié des années 1980, le duo prit avec ce disque bouleversant le contrepied de son époque comme de ses propres marques, troquant la flamboyance pour la retenue au profit de chansons bien plus introspectives (pun intended) et méditatives qu’auparavant.

Michael Hiscock / Photo : DR
Michael Hiscock / Photo : DR

J’ai donc proposé d’évoquer le disque charnière de ce duo iconique pour Section26, ce qu’il a accepté avec enthousiasme. Un autre déclencheur s’est imposé à moi quelques mois plus tard, en septembre dernier, au détour d’une discussion avec mon ami Michael Hiscock, musicien anglais éclairé (The Field Mice, The Gentle Spring) et parisien d’adoption. Je savais déjà Michael très fan des Pet Shop Boys en général, mais lorsque j’ai évoqué devant lui l’album Behaviour en particulier, j’ai vu son regard briller d’une lumière à la fois émue et passionnée : « François, ce disque est l’un de mes trois albums préférés au monde ». L’idée d’interviewer un artiste au sujet d’une œuvre dont il n’est pas l’auteur peut paraître inhabituelle voire incongrue, mais elle m’a immédiatement semblé évidente et couler de source, à l’instar de la séquence fluide et exemplaire des dix magnifiques chansons qui composent ce disque. Car même si je pense que j’aurais pu écrire cet article seul vu que je considère Behaviour comme un disque extrêmement important, j’ai estimé qu’il serait bien plus intéressant encore de donner la parole à quelqu’un pour qui il est carrément vital.

Te rappelles-tu ta découverte de la musique des Pet Shop Boys ?

Michael Hiscock : Bien sûr ! C’était avec leur premier single en 1985, West End Girls, qui allait être numéro 1 des charts britanniques début 1986. Dès le début, j’ai été frappé par leur identité très forte, aussi bien visuelle que sonore, et ça s’est confirmé avec les disques qui ont suivi : c’était un véritable manifeste artistique, tant sur le plan esthétique que musical. Mais Neil Tennant et Chris Lowe s’y étaient préparés depuis quelques années déjà, ce n’est pas tombé du ciel.

Je me rappelle notamment avoir lu une interview de Neil Tennant expliquant avoir pleuré lorsqu’il a entendu le Blue Monday de New Order en 1983. Pour lui, ce groupe était parvenu à faire exactement ce qu’il voulait faire : une musique synthétique qui ne soit pas seulement énergique, mais qui soit aussi voire surtout BELLE.

J’aimais déjà bien la musique synthétique auparavant, notamment Soft Cell ou certains trucs d’Erasure. Alors que Depeche Mode beaucoup moins, sans que je sache vraiment pourquoi. Mais quand les Pet Shop Boys sont arrivés, ça touchait quelque chose de vraiment particulier en moi, j’y voyais un lien direct avec la démarche de New Order et le design de Peter Saville. J’ai tout de suite trouvé que ce qu’ils faisaient était à la fois très intelligent et très pop.

Le duo enchaînera ensuite les tubes jusqu’à la fin de la décennie, avec notamment trois autres numéros 1 entre 1987 et 1988 (It’s A Sin, leur reprise du Always On My Mind popularisé par Elvis Presley dans les années 1970 et Heart). Dans ce contexte, leur quatrième album Behaviour, qui sort en octobre 1990, constitue une vraie rupture.

Michael Hiscock : Oui. Comme ils n’étaient pas pleinement satisfaits des sons digitaux et des samples qu’ils avaient utilisés dans les années 1980, ils ont voulu aller vers quelque chose de plus analogique. Pour cela, ils sont allés enregistrer en Allemagne chez Harold Faltermeyer, pas parce qu’il avait eu du succès avec ses bandes originales de films comme Le Flic de Beverly Hills et Top Gun, mais parce qu’il avait une grande connaissance et une incroyable collection de synthés de ce type.

Chris Lowe et Neil Tennant, Pet Shop Boys en 1990 / Photo : DR
Chris Lowe et Neil Tennant, Pet Shop Boys en 1990 / Photo : DR

Je crois vraiment qu’à cette époque, ils étaient en quête d’une musique qui soit à la fois profonde et subtile. Ce que je trouve génial chez les Pet Shop Boys de façon générale, c’est que j’ai tout le temps l’impression qu’ils ont un pied dans une boîte de nuit, et l’autre dans une pièce de théâtre écrite par Noël Coward (célèbre dramaturge et compositeur anglais, ndlr) dans les années 1930 (rires). Et à mon sens, aucun de leurs disques ne représente mieux cette dualité que Behaviour. Je pense que c’était vraiment une décision consciente de leur part de vouloir faire quelque chose qui montre au monde qu’on pouvait créer quelque chose de beau avec des synthés, tout en s’éloignant des sons typiques de la techno de Detroit et de la house de Chicago, ou même de la scène Madchester de l’époque. Si tu écoutes bien Behaviour, les beats ne sont pas si loin de ceux des Happy Mondays, mais ils sont exécutés avec une plume et non un marteau (sourire).

Ce n’est que très récemment que j’ai découvert que certaines chansons de l’album (To Face The Truth et Nervously) avaient été composées à la guitare par Neil Tennant au début des années 1980, avant que Chris Lowe ne leur donne une autre forme dix ans plus tard, tandis que Jealousy figurait sur la toute première démo des Pet Shop Boys, bien avant la parution de West End Girls. Pour toi qui, à l’époque, était membre de The Field Mice, une formation électrique qui a progressivement intégré des éléments électroniques, avais-tu reconnu dans l’album Behaviour une forme de songwriting plus traditionnelle que ce qu’ils avaient présenté au public auparavant ?

Michael Hiscock : Oui, absolument. Ils avaient déjà sorti des choses de ce type avant cela, comme Rent ou What Have I Done To Deserve This? par exemple. Mais ils n’avaient encore jamais proposé de vraies chansons sur toute la longueur d’un album. En ce sens, je crois vraiment que Behaviour est davantage un album de Neil que de Chris (sourire). Tu peux danser dessus bien sûr, mais c’est davantage un disque qu’il faut apprécier sur la longueur, en portant attention aux paroles.

Par exemple, Neil avait déjà évoqué son enfance catholique dans It’s A Sin en 1987, et il le refaisait ici avec This Must Be The Place I Waited Years To Leave, mais ça n’a plus du tout la même forme ni le même impact. C’est bien plus mélancolique bien sûr, mais sans s’abandonner à la tristesse. Il y a aussi le fait que Neil Tennant avait perdu beaucoup d’amis à cause du sida, et c’est ce qu’il exprime magnifiquement dans Being Boring avec ces lignes : I thought in spite of dreams / You’d be sitting somewhere here with me ( Je pensais en dépit des rêves / que tu serais assis quelque part ici avec moi).

Tu évoquais à l’instant la thématique de Being Boring. Je sais que la communauté LGBT a longtemps reproché à Neil Tennant de ne pas avoir réalisé de coming out clair et net avant 1994, mais quand on regarde les textes de Behaviour ou même certaines paroles sur les albums précédents, sa position paraissait déjà très explicite. Qu’en penses-tu ?

Michael Hiscock : Je peux comprendre cette réaction, mais je pense tout simplement que ça n’intéressait pas Neil Tennant de s’inscrire dans un cadre qui l’aurait exclusivement défini par sa sexualité. Je n’ai jamais considéré les Pet Shop Boys comme un groupe strictement gay, ce qui comptait le plus pour moi c’était que les chansons soient si bonnes. Les paroles de Being Boring sont bouleversantes que l’on se place d’un point de vue homosexuel comme hétérosexuel. Ce sont des sentiments qui touchent vraiment à l’universel pour moi.

À l’inverse, je me rappelle qu’à la sortie de Domino Dancing quelques années plus tôt, certaines critiques dénonçaient ce titre comme prônant ouvertement l’homosexualité. J’ai envie de dire : et alors, où est le problème ? Ça n’a jamais été un critère pour moi en matière de musique.

Neil Tennant affirmait à l’époque que les Pet Shop Boys étaient « The Smiths you can dance to » (« Les Smiths sur lesquels on peut danser »). Est-ce que la comparaison te paraît juste ?

Michael Hiscock : Oui, au détail près que Morrissey écrit surtout sur son nombril (rires). Plus sérieusement, bien sûr que Neil Tennant parle de lui dans ses paroles, mais je pense que c’est surtout un moyen pour lui de nous parler de nous. Dans le cas de Morrissey, j’en suis moins sûr. Je trouve Neil Tennant beaucoup plus généreux dans ce qu’il écrit et dans ce qu’il donne à comprendre.

Neil Tennant / Photo de presse pour la sortie de Behaviour, 1990.
Neil Tennant / Photo de presse pour la sortie de Behaviour, 1990.

Lorsque nous avons parlé de l’album Behaviour pour la première fois tous les deux avant de songer à cet entretien, tu m’as dit qu’il figurait dans le top 3 de tes albums préférés de tous les temps. Or, même si je l’aime beaucoup moi aussi, je trouve qu’il y a d’autres disques qui explorent des émotions et des sonorités similaires. Pourrais-tu expliquer pourquoi cet album précis te fait autant d’effet ?

Michael Hiscock : Pour être absolument sincère avec toi, c’est le disque que j’aurais rêvé de faire. Il a vraiment toutes les caractéristiques de ce que j’aime en musique. Un autre disque que j’adore, c’est Songs For Swingin’ Lovers! de Frank Sinatra, qui date de 1956. Pourquoi ? Parce qu’il est constitué de magnifiques chansons, merveilleusement orchestrées et interprétées. On sent vraiment que ça a été fait avec amour, et c’est d’une beauté absolue. Et bien pour moi, Behaviour des Pet Shop Boys est de la même trempe que cet album-là.

Dès que j’ai vu cette superbe pochette (il prend dans ses mains le boîtier du CD que j’ai apporté, ndlr), j’ai eu envie de l’écouter. Et c’est encore plus fort en vinyle. Plus significativement, chaque chanson du disque se rapporte à ce titre, Behaviour : comment pouvons-nous ou devons-nous nous comporter en tant qu’êtres humains ? Et c’est vraiment la beauté de l’ensemble qui me subjugue. Il n’y a pas un mot ni une note de trop, et tout est exécuté avec une immense finesse. Comment ont-ils réussi à programmer une boîte à rythmes pour en sortir des sons si doux ? Comme je disais tout à l’heure : on dirait que cette musique est jouée avec une plume.

Chris Lowe / Photo de presse pour la sortie de Behaviour, 1990.
Chris Lowe / Photo de presse pour la sortie de Behaviour, 1990.

Au-delà de ça, je suis particulièrement sensible au fait qu’une personne ait la volonté affichée et assumée de créer une véritable œuvre d’art. En matière de musique pop, donc populaire, ça se résume souvent à quelque chose d’éphémère : tu écoutes une fois, tu danses et, souvent, tu oublies. Et parfois, quelqu’un transcende cela pour en faire quelque chose qui va s’inscrire dans la durée (silence). Il est très simple d’être difficile, mais il est aussi très difficile d’être simple (sourire). Et c’est cette dimension-là que j’aime par-dessus tout dans Behaviour.

Contrairement aux apparences, je pense que ça n’a vraiment pas été un disque facile à faire, bien au contraire. Mais toutes ces années après, c’est un album qui me laisse toujours bouche bée, un peu comme le ferait un tableau qui serait à la fois simple et magnifique. C’est un disque qui, pour moi, est entier, complet : il évoque des sujets aussi divers et forts que le sens de la vie, le désarroi amoureux, l’épreuve de la mort pour ceux qui restent ou encore la chute du communisme (dans My October Symphony, ndlr). Et d’une manière si élégante avec ça. Prends She’s Leaving Home des Beatles : personne ne peut mettre le mot handkerchief (mouchoir, ndlr) dans une chanson, sauf Paul McCartney. Et bien de la même manière, personne n’aurait l’idée d’utiliser dans une chanson le terme si typiquement anglais de haversack (musette, ndlr), sauf Neil Tennant dans Being Boring.

À titre tout-à-fait personnel, ma chanson préférée de l’album est To Face The Truth. J’en connais peu qui expriment aussi bien, et sans pathos, l’amour à sens unique. C’est vraiment, à mon sens, une chanson qui parvient à capter le moment exact où une personne amoureuse comprend que l’autre ne l’aime pas. Ou plus.

Michael Hiscock : Oui je suis d’accord, c’est une chanson merveilleuse. Quand il chante Take a look, my eyes are red (Regarde, mes yeux sont rougis), il l’exprime mais ne le crie pas. Et il faut une grande sagesse pour conclure All the nights you don’t show up / I know it’s time I should grow up (Toutes les nuits où tu ne te montres pas / je sais qu’il est temps pour moi de grandir).

Je me rappelle très bien ce moment précis où j’ai acheté l’album, c’était chez un tout petit disquaire de Bristol. Et je t’assure que dès que je l’ai écouté pour la première fois, j’en suis tombé amoureux. J’étais déjà fan des Pet Shop Boys, mais ce quatrième album marquait une véritable évolution, surtout après Introspective (1988) qui était un disque complètement orienté club. J’ai vraiment pris Behaviour comme une déclaration forte de leur part : voilà qui nous sommes.

Pour moi c’est aussi fort que Closer de Joy Division, un autre album de mon top 3 personnel : ce sont des disques qui existent dans leur propre univers, indépendamment de tout le reste. Il n’y a rien de comparable à Closer, et je pense que c’est pareil pour Behaviour, y compris parmi les autres albums des Pet Shop Boys.

J’imagine bien qu’après ça, il a dû y avoir une relative panique chez leur maison de disques, où on leur a probablement dit : bon, OK les gars, vous avez fait votre coup d’éclat artistique, ça serait bien de revenir aux tubes à présent. Ce qui donnera l’album Very en 1993, mais c’est une autre histoire.

On retrouve sur l’album des contributions de Johnny Marr, ex-Smiths et guitariste de The The à l’époque, ainsi que d’Angelo Badalamenti, compositeur attitré de David Lynch, qui venait de cartonner avec la série Twin Peaks. J’ai le sentiment que ce sont d’autres éléments qui ont vraiment fait évoluer leur univers.

Michael Hiscock : Oui, je le crois aussi. Ça s’inscrivait dans leur volonté de réinvention de l’époque. Il faut dire que Neil Tennant avait déjà participé en 1989 à Getting Away With It, le premier single d’Electronic, le projet commun de Johnny Marr et Bernard Sumner de New Order. Je pense que pour pouvoir se permettre d’inviter quelqu’un comme Johnny Marr sur ton disque, tu dois vraiment avoir la chanson qui nécessite la présence d’une guitare, et pas n’importe laquelle. Ça n’aurait eu aucun intérêt pour eux de le faire à l’époque de Domino Dancing ou celle de Paninaro un peu plus tard, ou alors ça aurait sonné comme The Prodigy (rires).

Pet Shop Boys nowadays / Photo : DR
Pet Shop Boys nowadays / Photo : DR

Est-ce que tu sens l’influence de Behaviour dans la musique actuelle, synthétique ou non ?

Michael Hiscock : C’est difficile à dire. J’espère ne pas paraître réactionnaire, mais il y a quelque chose que je n’aime pas dans la musique pop que j’entends depuis 1995 environ : j’ai le sentiment que l’intelligence est désormais mal vue dans ce domaine, presque une insulte. Je ne connais pas Chris Lowe et Neil Tennant personnellement, mais je suis convaincu qu’il est absolument essentiel pour eux de traiter la musique pop avec le plus grand respect, comme un matériau noble, voire sacré. Quelque part, je trouve que leur travail s’inscrit dans la lignée de ce que faisaient Hal David et Burt Bacharach.

Pour répondre plus précisément à ta question, il est même possible que Behaviour ait généré au contraire une forme de rejet, dans le sens où la concurrence aurait jugé trop difficile de faire une telle musique. Je le répète : derrière la simplicité apparente, il y a énormément de travail. Cela a peut-être ouvert pour certains les options de ce qu’il est possible de faire avec des synthétiseurs, mais je crois que ça reste très marginal. On pourrait à la rigueur faire un lien avec le trip hop qui est arrivé ensuite, des choses comme Portishead et Massive Attack, à la fois très minimales et orchestrées.

C’est là que je vois aussi un rapport avec le dernier disque de mon top 3, le Spirit Of Eden de Talk Talk : c’était extrêmement courageux de faire un album pareil à l’époque et, toutes proportions gardées, je pense que c’est la même chose pour Behaviour. Ce sont des disques extrêmement raffinés qui demandent un certain effort d’écoute, mais la beauté qu’ils recèlent en vaut largement la peine.

Bien que tu ne sois pas un musicien électronique toi-même, qu’est-ce que Behaviour a apporté à ta propre façon de faire de la musique ?

Michael Hiscock : Ne serait-ce que pour les paroles, Neil Tennant reste une influence majeure pour moi. Dans chacune de ses chansons, il y a toujours une véritable histoire, avec un début, un milieu et une fin. On l’a déjà évoqué mais je le redis : le choix des mots est fondamental chez lui. Je ne sais pas si c’est un travail méticuleux de sa part ou si c’est complètement naturel chez lui, mais quand il chante Shall I change the dedication / from revolution to revelation (Vais-je faire passer mon dévouement / de la révolution à la révélation) sur la guitare de Johnny Marr et les cordes du Balanescu Quartet dans My October Symphony, je trouve que c’est absolument renversant.

Je ne me compare absolument pas à eux, mais l’idée qui s’inscrit en filigrane derrière mon groupe The Gentle Spring (le trio qu’il forme avec Emilie Guillaumot et Jeremie Orsel, ndlr) est de tenter de dresser un pont entre Nick Drake et les Pet Shop Boys. Même si notre musique n’est pas électronique, la qualité du travail des Pet Shop Boys sur Behaviour, notamment au niveau de l’espace sonore, est un modèle dont je me revendique : j’aime quand on sent l’air circuler dans la musique.


Behaviour des Pet Shop Boys est sorti le 22 octobre 1990 sur Parlophone.

Merci à Thomas Schwoerer, Michael Hiscock et Virgile Devismes.

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