Qui ?
Quentin Bendimerad (Claviers)
Paul Cossé (batterie)
quotidien pop moderne since 1991
Superflu. Un groupe-culte ? Ça semble un peu exagéré. Pourtant, ça correspond peu ou prou à la définition donnée du genre : après tout, cette formation nordiste, active entre 1998 et 2007, a acquis un (petit) noyau dur d’amateurs dévoués. En suis-je ? Pas sûr. Je possède Tchin-Tchin (2000) et le tardif La Chance (2007), mais les écoute rarement.
Continuer la lecture de « Fontaine Wallace, Fontaine Wallace (Microcultures/Differ-ant) »
Il n’y a aucun plaisir à tirer de cet album. Aucune joie. Aucun contentement. Il n’y a rien à y faire, rien à y vivre, si ce n’est y errer sans but dans la tempête. Un très mauvais moment à passer seul, les yeux flasques et la gueule ouverte, pour mieux subir l’irrespirable odeur de décomposition qui s’en dégage. Dans le noir, évidemment. Qui voudrait contaminer le soleil d’un tel poison ? Continuer la lecture de « The Caretaker, Everywhere at the End of Time, Stage 4 (History Always Favors The Winner) »
Pour bien inaugurer cette rubrique, commençons par un disque qui remonte à la nuit des temps, vieux d’une éternité impalpable. Il date d’octobre dernier. Si au gré de sa fantaisie, section26 vous fera part de ses véritables pépites de grenier selon les envies de ses rédacteurs, nous nous efforcerons également (mais sans courir, la marche rapide nous sied très bien) de parfois laisser l’actualité immédiate de côté pour mieux la faire réapparaître à l’occasion. Comme ici, lorsque nous apprenions il y a peu que Watter honorerait la scène peu visible, mais nécessaire de l’espace B le jour du Disquaire Day. Et pour vous donner une idée de l’importance de la chose, voici ce que j’écrivais, il y a quatre ans, en juin 2014. Continuer la lecture de « Watter, History Of The Future (Temporary Residence / Import) »
On l’a vu poser en photo sur les réseaux, l’air plutôt fier, avec ses vinyles tout frais pressés sous le bras. Fin mars, Flavien Berger passait rendre visite aux amis disquaires de Ground Zero à Paris pour déposer le premier album de Musique Chienne. Ce petit non-événement illustre plutôt bien ce qui se dégage de La Maison de Billy.
Continuer la lecture de « Musique Chienne, La maison de Billy (Cheptel Records) »
Stratocastors, le nom claquerait bien pour un groupe hommage à Eric « papa » Clapton et Mark « rasant » Knopfler. Nous imaginons déjà quatre fringants quinquas, fièrement équipés de Fender Strat’ Fiesta Red vintage, reproduisant, inlassablement, Layla ou Sultans of Swing. Un tour en concert permet fort heureusement de dissiper le doute : ils sont pas tout à fait trentenaires, désargentés et fans de post-punk. Continuer la lecture de « Stratocastors, Living Under The Johnny Vacances (Et Mon Cul c’est du Tofu? / ɖɛɠəɭɨʈe) »
Amateur éclairant
Depuis deux décennies, les Écossais de Dropkick n’ont eu de cesse de composer une œuvre aussi précieuse que confidentielle, dernièrement enrichie d’un treizième épisode intitulé Longwave. L’occasion rêvée de s’entretenir avec Andrew Taylor, amoureux des mélodies majeures et des guitares tintinnabulantes, et leader presque malgré lui d’une formation trop modeste.
En 2003, Josh Rouse, alors joli espoir indie sans trop d’envergure, avait réussi un coup de maître en signant l’une des œuvres les plus nostalgiques et élégantes de la décennie, le magnifique 1972, véritable ode au folk rock satiné et grand format des années 70 qui, tout en reconstituant à la perfection le son d’une époque, sonnait également comme le disque le plus personnel de son auteur. Un chef d’œuvre qui aujourd’hui encore n’a pas pris une ride. Continuer la lecture de « Josh Rouse, Love In The Modern Age (Yep Roc Records) »