Côme Ranjard est-il vraiment Intraterrestre ?

Côme Ranjard / Photo extraite de son clip Intraterrestre (Vietnam)
Côme Ranjard / Photo extraite de son clip Intraterrestre (Vietnam)

Nous découvrions fin avril, quatre ans après L’enfant casanier, le second EP de Côme Ranjard, que l’on a pu apercevoir également il y a peu aux côtés de Eggs sur scène. Quatre chansons printanières en français, témoignant dans la sophistication de leurs arrangements d’un réel souci du détail ; à l’image du titre éponyme, Intraterrestre. Un premier single que notre collègue Alexandre Gimenez-Fauvety qualifiait dans notre playlist mensuelle « d’intrigant », et il y a en effet dans ces accords de guitare, dans ces sonorités, un peu de cette atmosphère troublante perçue dans les Inédits 1970 d’Higelin ou, plus récemment, chez Julien Gasc. Il y a forcément de l’amertume dans un texte évoquant le sort de notre planète et pourtant, entraîné.es par la mélodie, on se surprend à répéter à tue-tête, suivant les voix de Michelle Blades et Isabella Catani (Dog Park) qui assurent les chœurs, ce refrain ô combien à propos par les temps qui courent : « Je voudrais simplement sauver mon insouciance / Je voudrais simplement sauver mon innocence ». Depuis ce matin, grâce au clip vidéo filmé par le frère Hugues et judicieusement sous-titré, ce n’est non plus seulement le refrain, mais l’intégralité de cette ballade que nous chanterons, au fil de cette virée à vélo et en 4L autour de l’île d’Yeu, la (T)erre de cœur.


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