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Unknown Mortal Orchestra, Sex & Food (Jagjaguwar)

Depuis 2011, le néo-zélandais Ruban Nielson, aidé de l’américain Jacob Portrait, poursuit son œuvre avec une agréable constance, éditant en moyenne, tous les deux ans, un long format. Trois ans après le clivant Multi-Love (2015), Unknown Mortal Orchestra publie ainsi son quatrième album, Sex & Food, le troisième pour la maison Jagjaguwar (Bon Iver, Foxygen, Preoccupations). Continuer la lecture de « Unknown Mortal Orchestra, Sex & Food (Jagjaguwar) »

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Josh T. Pearson, The Straight Hits! (Mute/PIAS)

Quand une remise en cause existentielle tourne à la guerre civile, cela donne Straight To The Top!, le premier morceau du deuxième album solo de l’ami texan Josh T. Pearson. Comme si Jonathan Richman s’était réveillé un matin, poursuivi par le fantôme menaçant de Nick Cave, celui de Grinderman singeant les barbelés de sa jeunesse bruyante lors d’une fête d’anniversaire.

Alors que Last Of The Country Gentlemen (2011) évoquait avec une profondeur de champ parfaitement dépressive les hautes plaines de solitude desquelles notre bon dude avait du s’extirper suite à un mariage désastreux, The Straight Hits! tient de l’exercice de style, marquant un retour au pays des vivants.

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En Attendant Ana, Lost and Found (Montagne Sacrée, Buddy)

En Attendant AnaAprès un prometteur format court, Songs From The Cave (2016), nous attendions fiévreusement un premier album de la formation parisienne En Attendant Ana. Si l’enregistrement de leur précédente sortie était quelque peu amateur, nous espérions secrètement que les cinq Parisiens auraient à cœur de créer le plus beaux des écrins, pour leur passage au long format. Continuer la lecture de « En Attendant Ana, Lost and Found (Montagne Sacrée, Buddy) »

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Gilles Pellegrini & the Stew with Dave & J.J., Live at Week-End Club de Paris (Cameleon)

Gilles PellegriniDepuis quatre ans, le label Cameleon chine le patrimoine français (et parfois international) à la recherche de raretés et perles à rééditer. Ainsi, grâce au travail de Claude Picard, nous avons pu mettre la main sur quelques-uns des 45 tours hexagonaux les plus hallucinants des années soixante (Les Homards Violets, Le Chorus Reverendus, Les Fraises des Bois), des classiques du punk français (Soggy, Angel Face, Gazoline) comme des albums d’une folie rare (l’étonnant Demon & Wizard). Continuer la lecture de « Gilles Pellegrini & the Stew with Dave & J.J., Live at Week-End Club de Paris (Cameleon) »

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Jonathan Wilson, Rare Birds (Bella Union/Pias)

Jonathan WilsonAvant de poser Rare Birds sur la platine, je me méfiais beaucoup de ce que j’allais entendre. Tout d’abord parce qu’après deux albums splendides, Jonathan Wilson nous avait livré Slide By, un EP poussif (hormis Angel, une impeccable reprise de Fleetwood Mac). Ensuite le teasing de l’album s’est effectué avec des clips très vilains, aux images numériques périmées et d’un psychédélisme écœurant. On nous parla alors de synthés, d’électronique, de changements radicaux dans la production. Pendant des semaines alors, je n’arrive plus à écouter aucun disque folk de Laurel Canyon. Je dors mal. Je ressasse d’improbables rêves où David Crosby chante avec Devo. Parfois dans un cauchemar effroyable, Skrillex remixe Joni Mitchell. Je tente de calmer ces terreurs nocturnes en écoutant Trans de Neil Young. Mais en vain. Poussé par un relent d’audace, bravant les derniers avertissements lancés par cette infâme pochette, je me décide enfin à ouvrir ce Necronomicon bleu électrique.

Non seulement les premiers titres rassurent, mais ils subjuguent. Immédiatement. Avec Trafalgar Square, Over The Midnight et There’s a Light, Wilson érige une cathédrale de guitares folk, rock ou soul mâtinée de country. Une fois le décor planté, la pop retro délicieuse de Rare Birds va basculer imperceptiblement dans une autre dimension. Sur Sunset Blvd, il ralentit le rythme et déploie cordes et vocoder dans un ambiance onirique, voire cinématographique. Les claviers prennent une place centrale sur ce disque, mais pour autant, le musicien n’a pas radicalement modifié son écriture, ni sa production, comme on a pu l’entendre dire. En revanche, il a étendu sa palette, ouvert ses compositions à de nouvelles sonorités : il a mis du Air dans son CSN&Y, du Talk Talk dans son Jack Nitzsche et même du Dire Straits dans son Tom Petty. (Et au passage, il fait ça mieux que The War On Drugs.) A côté de ça, il récite aussi son Sgt Pepper comme personne (Miriam Montague). Continuer la lecture de « Jonathan Wilson, Rare Birds (Bella Union/Pias) »

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Too Smooth Christ, Angels and Voices (Nocta Numerica)

Too Smooth ChristToo Smooth Christ, ou Christophe Le Gall pour l’état civil français,  publie régulièrement des maxis depuis deux ans – une douzaine à ce jour – sur son label Supergenius et d’autres.  Avec Angels and Voices (2017), édité par la structure Nocta Numerica, il livre enfin un premier album. Continuer la lecture de « Too Smooth Christ, Angels and Voices (Nocta Numerica) »

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Julien Thomas, Le Long de la Charentonne (Troglodisques)

Julien ThomasDe Julien Thomas, nous ne savons guère de choses. Peut-être vit-il en Normandie, comme le suggère le titre de son album, Le Long De La Charentonne, une rivière de la région, affluente de la Risle.

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Soccer Mommy, Clean (Fat Possum Records)

Soccer MommyQuelques mois après la sortie de Collection, recueil de deux ans de démos publiées sur Bandcamp (agrémenté d’une paire de nouveautés), Sophie Allison, alias Soccer Mommy, 20 ans, présente son véritable premier album, Clean. Continuer la lecture de « Soccer Mommy, Clean (Fat Possum Records) »