Fondé au milieu des années 80 par l’équipe de L’Oreille est Hardie, en haut du Pont Neuf qui relie le centre-ville de Poitiers à ses principales facultés, le Confort Moderne a attiré beaucoup de groupes précurseurs à ses débuts, devenant la salle de concerts aux oreilles grandes ouvertes, rarement pop mais toujours moderne, de la préfecture du Centre-Ouest. D’ailleurs, derrière la lourde porte ornée d’un logo inspiré du fameux personnage en jaune et noir Use hearing protection de Factory Records, le lieu a toujours cherché à décentraliser les pratiques créatives, offrant au public un espace d’exposition défricheur lui aussi, tout comme la Fanzinothèque, lieu unique d’archive de fanzines donc et de micro-éditions ; d’ailleurs Mushroom y siège, très bien entouré. Dans la cour du Confort donc, comme l’appellent les Pictaviens, au milieu des locaux de répétition, s’ouvre dès 1987 un disquaire, foncièrement indépendant, la Nuit Noire. Alors adolescent, j’y déniche un badge bleu et gris de Tuxedomoon du plus bel effet, ainsi que le noir et blanc classique de P.I.L., qui orneront ma veste en jean dans le lycée voisin. Quand la Nuit Noire ferme ses portes définitivement, Lionel Bouet, du groupe noisy pop Liquid Team, décide de reprendre le local à disques pour y monter Transat en 2001. Continuer la lecture de « Clique & Collecte chez Transat à Poitiers »
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Clique & Collecte chez Transat à Poitiers
Un disquaire par jour propose ses 10 albums du moment.