Catégories mardi oldieÉtiquettes , , , , ,

R.E.M., Murmur (1983, I.R.S. Records)

Aux débuts des années 80, R.E.M., pour Rapid Eye Movement, est peut-être le parangon du groupe indépendant américain. Nul autre plus que ces quatre gars d’Athens, en Géorgie, n’a mieux exprimé cette idée d’émancipation des courants hégémoniques. Pourtant, la formation naît dans le sillon de groupes new wave et post-punk comme les B-52’s ou Pylon. Comme Oasis, dix ans plus tard avec les Stone Roses, R.E.M. s’affranchit des aînés et trace sa propre voie, singulière. Si Murmur, leur premier album, sort en 1983, le groupe existe depuis 1980. Michael Stipe (chant) rencontre Peter Buck (guitare) sur son lieu de travail, un disquaire évidemment (le mythique Wuxtry Records). Par l’intermédiaire d’une amie commune (Kathleen O’Brien), ils font enfin la connaissance de Mike Mills (basse) et Bill Berry (batterie). Ceux là ne se quitteront plus.
Continuer la lecture de « R.E.M., Murmur (1983, I.R.S. Records) »

Catégories 45 tours de confinementÉtiquettes , , , , ,

#38 : R.E.M., It’s The End Of The World As We Know It (And I Feel Fine) (I.R.S. Records, 1987)

R.E.M., la fin des haricots ?

Celle-là, je l’aurai longtemps tenue en laisse, laisse sur laquelle elle n’a cessé de tirer. D’entrée j’ai pensé la renvoyer ad patres, au mieux au chenil. Il fallait m’en débarrasser, l’oublier au plus vite, elle puait trop l’évidence. Sur n’importe quel blog, dès les premières heures de la pandémie, des types – ou des filles, des femmes, je ne m’y retrouve plus, désolé Caroline, et tou.te.s mes respects inclusif.ve.s – se seraient empressés de la mettre en avant, pour mieux l’exécuter en quelques lignes. On a dû la croiser partout, engluée dans la toile, dans chaque impasse Tweeter, ou pire, sur des sites d’actu en continu – racontez-moi, je n’y étais pas. Et puis les semaines et les posts se sont succédés, beaucoup de disques nous ont épuisés, les munitions sont venues à manquer. Alors, quand redoublant d’insistance elle s’est à nouveau présentée, j’ai fait preuve de mansuétude, même si elle est loin d’être ma chanson de R.E.M. préférée, ou la plus représentative du génie (ooops, un gros mot !) des quatre d’Athens, Stipe, Buck, Mills, Berry, carré magique, même sans ballon.

Continuer la lecture de « #38 : R.E.M., It’s The End Of The World As We Know It (And I Feel Fine) (I.R.S. Records, 1987) »