Au début des années 1990, nous étions quelques-uns, je crois, à être tombés amoureux de la voix éthérée – et pas que, soyons sincères, un garçon prénommé Guy-Manuel ne pourrait absolument pas dire le contraire – de la diaphane Dot Allison, figure de proue d’un trio de Glasgow. Dans la Grande-Bretagne post-Screamadelica, One Dove pouvait voir l’avenir en rose bonbon à la faveur d’un premier maxi, Fallen, publié sur le label écossais Soma. Mais la rencontre avec Andrew Weatherall et l’idée de signer la bande originale parfaite d’un monde en descente de rave ne seront pas suffisantes pour effacer un mauvais timing et la sortie trop tardive de l’album Morning Dove White au moment même où la britpop vit ses premières minutes de gloire. Continuer la lecture de « Dot Allison, lumières blanches »