Il est parfois bon de rappeler que l’un des plus authentiques diamants brut du rock anglais a souvent et bien évidemment à tort, souffert d’une réputation pas forcement flatteuse. Dès son premier album, Heaven’s End (1987) Robert Hampson et ses sbires se sont fait taxer de suceurs de roue des Spacemen 3. Et si précisément sur ce premier album, qui malgré ses défauts a pris une sacrée patine avec le temps, la comparaison peut jouer en leur défaveur, il faut impérativement réécouter Fade Out (1988) qui lui succède impérialement et énonce clairement ce que sera Loop, un groupe à la fois sauvage et lettré. Sur la face B du single Black Sun, grand morceau convoquant les noces tout à fait admissibles entre Joy Division et Hawkwind*, Loop reprenait, avec les honneurs, et c’était pourtant pas gagné, Mother Sky de Can. Il n’en fallu pas plus pour changer nos vies d’une manière absolue et définitive**. Continuer la lecture de « Loop, Sonancy (Reactor/Wagram) »