C’est peut-être le moyen de revivre ça, donner un disque à (re)découvrir : se rendre le frisson de la découverte, de la sidération, de l’arrêt de toute chose séance tenante parce qu’il est là, événement, inouï. Et vraiment Construção est un inouï de premier ordre, un archétype dont la pochette chérie ne consent qu’aux sociétés les plus joyeuses, les plus sérieuses, les plus vraies. On ne le sort pas à la légère, pour faire joli, pour faire narquois : il décore mal, ne va pas bien avec les murs et les décorations du salon, il a d’ailleurs tendance à agripper, à arracher les papiers peints et les tentures, à planter ses crocs généreux dans la sérigraphie qui trône au-dessus du phono pour en faire les confettis qu’elle mérite. Continuer la lecture de « Chico Buarque, Construção (1971) »