Quelques heures après la Fête de la Musique, je me posais cette question : que serait la musique populaire sans son public, tiens ? Et pourquoi la musique populaire, sous forme de piécettes de quelques minutes, rejouables à merci, crée-t-elle cette proximité ? Une proximité qui attire un grand nombre de personnes à se projeter en elle, à vouloir en être. Beaucoup se gaussent quand M. ou Mme Anonyme prennent leurs guitares pour rejouer Téléphone ou AC/DC, ou leur set de platines pour devenir l’espace d’un instant DJ David Guetta. Beaucoup, aussi, revendiquent simplement ce moment d’abandon, et tant pis pour les oreilles du voisin. Continuer la lecture de « Simon Ripoll-Hurier, HITS (*Duuu éditions) »