Selectorama : Nicolas Moog

Extrait de Vivre libre ou mourir, Punk et Rock Alternatif en France (1981 - 1989) par Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog (Glénat)
Extrait de Vivre libre ou mourir, Punk et Rock Alternatif en France (1981 – 1989) par Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog (Glénat)

 

Nicolas Moog
Nicolas Moog

Vous souvenez-vous de la merveilleuse bande dessinée Underground, parue il y a trois ans aux éditions Glénat, ouvrage indispensable qui proposait une formidable plongée dans l’univers des outsiders du rock ? Nous avions eu la joie, il y a trois mois, de découvrir l’excellent Selectorama d’Arnaud Le Gouëfflec, scénariste qui avait signé les textes érudits de cette petite Bible des marginaux de la musique populaire. Nous accueillons aujourd’hui Nicolas Moog, son fidèle acolyte, dessinateur surdoué au trait digne de Daniel Clowes, qui officie également dans le groupe Thee Verduns. Nous ne boudons pas notre plaisir de célébrer la sortie de leur tout nouvel opus de 180 pages Vivre libre ou mourir (toujours chez Glénat), consacré à l’histoire du rock alternatif et du punk en France de 1981 à 1989, basé sur les témoignages de membres des grandes figures de l’époque : les Bérus, Métal Urbain, les Wampas et consorts. Rappelons par la même occasion qu’un deuxième volume d’Underground est en préparation.

01. Possesed by Paul James, Nightmare Waltz


Texas, USA. Le one man band le plus électrisant, le plus puissant, le plus émouvant du monde ; Nightmare Waltz, éprouvante valse qui tire les larmes, extraite de son premier album inoubliable.

02. Gabriel Sullivan, The Rust, The Knife

Tucson, AZ, USA. Songwriter magicien, humain émérite. The Rust, The Knife, cavalcade morriconienne en diable, co-chantée avec Billy Sedlmayr.

03. Billy Sedlmayr, Tucson Kills

Le même Billy Sedlmayr (Tucson, AZ, USA) à présent, poète gigantesque à canne, et son Tucson Kills à vous tirer les larmes, en live à la Cocina de Tucson, downtown.

04. Townes Van Zandt, Waitin’ Around to Die, Heartworn Highways

La version de Waitin’ Around To Die de Townes Van Zandt, vue dans le film Heartworn Highways de James Szalapski (1975), sans doute la plus belle chanson américaine de tous les temps, et le plus beau témoignage musical sur pellicule que l’on puisse dégoter.

05. Dead Brothers, Up the Gate

Sur l’album posthume des Dead Brothers (Suisse), emmenés par l’ami Alain Croubalian (1964-2021), on trouve ce Up to the Gate ; tout est (était) bon dans ce groupe, cette chanson comme toutes les autres.

06. Bérurier Noir, Sur les Toits

Célébration radicale de la Révolte, Sur les Toits de Bérurier Noir est mon morceau préféré de tous les temps de ce groupe intemporel.

07. Derya Yildirim, Hastane Önü

J’ai découvert l’excellente turco-allemande Derya Yildirim à Hambourg, ville où elle réside et où j’ai épuisé tous les trottoirs de la ville, du Nord au Sud, d’Est en Ouest ; et épuisé également tous les recoins de ce superbe Hastane Onü.

08. Dan Melchior & Holly Golightly, Why Don’t You Love Me

L’anglais Dan Melchior est injustement méconnu ; l’écoute de son duo avec Holly Golightly, Why Don’t You Love Me, donnera à tous la possibilité d’enrayer ce scandale.

09. Dog Boggs, Sugar Baby (original 1927 recording)

Dock Boggs (Norton, VA, USA) est un fantôme, mon meilleur ami. Sugar Baby, enregistré en 1927 nous donne les clés pour être hanté.

10. Charles Mingus Quintet, Haitian Fight Song

Le maître incontesté, c’est Charles Mingus (Tijuana, Mexico, NYC, USA) : un fou, un génie, et cette version de Haitian Fight Song relève du chef d’œuvre.


Vivre Libre ou Mourir, Punk et Rock Alternatif en France (1981 – 1989) par Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog est disponible aux Editions Glénat. Préface de Loran (Bérurier Noir)

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