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Nos reprises inédites du jeudi, un florilège.
Visuel : Pauline Nuñez
Série à la périodicité (parfois) hasardeuse, notre Jeudi Cover nous tient beaucoup à cœur. Elle nous a paru comme une évidence à la suite de Approaching Perfection, l’album hommage que nous avons spontanément initié à la mémoire de David Berman. Ainsi, chaque semaine, nous tentons de publier une reprise inédite d’un artiste que nous aimons en lui laissant un choix total sur l’objet, la fin et les moyens. Étonnamment, et malgré la somme de travail que cela représente, de nombreux musiciens se sont déjà pliés au jeu en rendant leur version d’une chanson qu’ils admirent – probablement parce que ces derniers, comme nous tous, ont découvert des artistes par l’intermédiaire d’adaptations de chansons méconnues. Cette chaine nous semble l’une des plus belles qu’a offerte la pop depuis ses début et demeure à nos yeux un perpétuel sujet d’émerveillement. Voici donc quelques exemples de notre modeste contribution à cette grande histoire de transmission en 22 morceaux choisis.
Avec Matt Fishbeck (Joy Division), Christian Quermalet / Matthieu Malon / Nicolas Falez (Silver Jews), Joseph Fisher (Dame Vera Lynn), The Reds, Pinks & Purples (Monkees), Bill Baird (Gainsbourg), Ela Orleans (Jacno), Radio Hito (Brigitte Fontaine), eGGs (Television Personalities), Matt Fishbeck (Durutti Column), Sinaïve (Curtis Mayfield), Elg (Jim O’Rourke), The Stroopies (Wire), Julien Gasc (The Moments), Manson’s Child (Television Personalities), Herman Düne (Valerie June), R E Seraphin (Wipers), Vika Orline (Etienne Daho), Kim (Section 25), Bernardino Femminelli (Régine), Samara Lubelski (Love), Renard Empaillé (Mariah Carey).
Ce duo parisiano-troyen qui devient groupe sur scène et dont nous avions parlé dans un Sous Surveillance l'an dernier nous gratifie de ce Come On Let's Go de Broadcast, paru en 1998 sur un EP éponyme chez Warp Records. Athletico propose d'habitude une pop en demie teinte, tantôt obscure tantôt…
Lispector nous fait l'amitié de nous proposer un exercice de style dont elle a le secret, et dans lequel elle excelle tout simplement : la reprise, mais plus que, puisqu'elle incarne plus qu'elle ne joue, si bien que ces covers se fondent tout simplement dans son univers musical. Que ce…
Les confinements se suivent et se ressemblent, à quelques modalités près, et c'est peut-être une aubaine pour la prolixité de Charles Virot (dont on a pu entendre le tonitruant et complexe son de basse dans Clara Clara, et le clavier bien tempéré au sein de Vika Orline), qui continue d'envoyer,…