Nervous Twitch

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A Leeds, ville qui a vu naître Delta 5, The Mekons, The Wedding Present, Soft Cell, The Pale Saints, ou plus récemment The Manhattan Love Suicides, le flambeau de la pop ne s’est jamais éteint. Le groupe Nervous Twitch est là pour en témoigner, qui depuis 2011 a régulièrement pondu nombres de micro-tubes cool et entêtants qui méritent le détour. Le trio, qui puise son inspiration du côté des Ramones, de Shonen Knife, des formations riot grrrls des années 1990, des girls groups des sixties, du rock fifties et de la surf music, vient juste de sortir un quatrième album éponyme. C’est l’occasion pour nous de revenir sur les meilleurs titres du groupe et ceux de leur dernier disque, chansons qui s’écoutent comme on déguste des milkshakes colorés qu’on pourrait boire sans soif.

Somebody Else (Get Back In Line, 2015)

Si vous n’avez jamais entendu parler de Nervous Twitch, il faut commencer par écouter le tube absolu Somebody Else, sorti en 2015 sur leur très enthousiasmant album Get Back In Line. Le terme de classique instantané semble plus qu’approprié ici.

Alright Lads (Alright Lads, 2021)


 Alright Lads s’impose comme un des meilleurs morceaux du nouvel album. Ici le chant d’Erin fait songer à celui de Corin Tucker de Cadallaca. Attention, vous risquez de passer le reste de la journée avec Do you know, know, know, know, know, know, know it all ? dans la tête.

That Weird Guy (I Won’t Hide, 2020)

That Weird Guy possède par sa structure un charme fifties qui se marie bien avec un refrain plus « shouty » façon riot grrrls.

Tongue Tied (Tongue Tied, 2021)


Tongue Tied, premier single du nouvel album commence tranquillement par un sobre mais accrocheur guitare/voix. Le chant un peu nonchalant permet par contraste de de donner au refrain bubblegum  toute sa force.

Jonni’s Got a Gun (Get Back In Line, 2015)


Cette petite bombe punk de moins de 2 minutes est à mon avis la meilleure chanson rapide de Nervous Twitch. Le refrain-uppercut est un authentique appel au pogo.

And We Did (Get Back In Line, 2015)

On peut être surpris qu’après plus d’un demi-siècle d’histoire du rock and roll, un groupe parvienne encore à composer une chanson accrocheuse à partir de l’éternel suite de trois accords qu’on trouve dans tellement de chansons cultes, comme « Listen to Me » de Buddy Holly ou « I Wanna Be Your Boyfriend » des Ramones. Les textures sonores, bien travaillées donnent un réel cachet à l’ensemble, de même que la manière désinvolte avec laquelle Erin pose sa voix.

Promised Me the World (I Won’t Hide, 2020)

Un titre bien envoyé, avec des paroles un peu désabusées mais un refrain plutôt surprenant qui fait mouche.

I’m Sorry That I Made You Cry (Don’t Take My TV, 2016)

Le genre de morceau qui embarque immédiatement l’auditeur sensible aux mélodies pop et qui donnerait presque envie de twister tout seul sur place. Le petit passage fifties à la guitare après le refrain est un clin d’œil sympa aux gemmicks du rock old school.

Even Though I Have Regrets (Don’t Take My TV, 2016)

Ce titre aux arrangements bruts, basé sur riff de guitare acoustique joué bien au fond du temps et une voix réverbérée, donne au morceau une couleur particulière qui évoque l’ambiance d’un western réalisé par Tarantino et Robert Rodriguez.

Keeping Faith in Something (Keeping Faith in Something, 2021)

Le début du morceau,  à base de synthé minimaliste au son rudimentaire rappelle un peu Le Tigre, mais très vite, un refrain pop aussi efficace qu’inattendu surgit de nulle part, pour laisser place un pont particulièrement bien trouvé, qui vient ajouter une nouvelle dimension à la chanson.

Something to Look Forward Too (Face B du single de Keeping Faith in Something, 2020)

On peut être surpris qu’un morceau aussi réussi n’ait pas été ajouté au dernier album mais soit seulement devenu la face B du single «Keeping Faith in Something ». Quand un groupe parvient à être convaincant avec simplement quelques accords de guitares et une simple voix, on peut lui tirer notre chapeau.

Fickle You (Fickle You, 2021)


C’est sur ce titre que se conclut le dernier album de Nervous Twitch. La jolie reverb sur la guitare et la partie centrale qui sonne comme une clin d’oeil à Jesus and Mary Chain ne sont pas pour nous déplaire.

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