Il y a des jours de novembre où on se dit qu’on aimerait tellement être caressé par quelques rayons de soleil bienfaisants, dans toute l’insouciance d’un été nimbé de romance. Il y a quelques années, en 2019, apparaissait par la petite porte un trio nommé d’après le nom d’un poisson rouge défunt, Edgar. Leur pop brinquebalante, au charme de l’approximation guidée par les émotions d’une jeunesse encore très agitée, cachait quelques petites perles de chansons qu’on n’a pas oublié depuis. Les revoici avec un deuxième album nommé ption, qui devrait trouver le chemin des platines début février par l’intermédiaire de quelques maisons de belle réputation : Flippin’ Freaks, Les Disques du Paradis, Tête Froide Records, Cartelle, Araki Records, Permanent Freaks Records et Hell Vice I Vicious. Plus on est de fous… Premier extrait, une suavité acidulée au titre absolument irrésistible qui sonne un peu comme un Haribo trippy : Tchou Tchou I Love You. Claviers de jeux de récré et boite à rythmes façon stylophone, Eva, Tessa et Valentin nous charment à coups de chalala maladroits et de lap steel mignon à souhait, le tout filmé sous un soleil qu’on aimerait tant revoir. Et s’ils citent The Unicorns ou encore TV Girl, on ne les reprendra pas. Edgar Deception fait décidément partie de ces petits groupes qu’on peut écouter avec le plus grand plaisir s’ébrouer comme de jeunes chiots sur les petites scènes, la fraicheur et la spontanéité de mise, comme si demain n’existait pas.
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