Baston porte toujours bien son nom

Baston
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Dire que les gaziers de Baston sont peu portés sur la communication est un doux euphémisme – ils le reconnaissent eux-mêmes : « Stratégie de comm’ : faire les morts pendant 3 ans – sortir un disque – faire les morts pendant 3 ans – sortir un disque – ad lib ». Donc, après le EP Gesture en 2015, l’album Primates en 2019, on attendait impatiemment la suite logique, et la voilà avec La Martyre, un huit titres impeccable qui sort le 13 mai chez Howlin’ Banana – un bien cool label a d’ailleurs dignement fêté ses 10 ans le week-end dernier au Point Éphémère à Paris.

Huit chansons donc, baptisées de huit noms de discothèques du Finistère Nord, situées respectivement, pour les curieux, à Morlaix, Guissény, Plouzévédé, Cléder, Porspoder, Lesneven, Plouigneau et Brest – un bon mélange de bière et d’iode. Oui, Baston est breton, indéniablement. Et leur musique est un subtil mélange anglais post punk/new wave assaisonné d’une bonne dose de Motorik allemand, les références allant de Cold Pumas à Drame et Beak>. En fait, ils ont un son propre, immédiatement reconnaissable : sec, élégant et hypnotique. Le groupe, à l’origine en trio guitare basse batterie, comporte depuis 2018 un clavier qui a su parfaitement trouver sa place. N’oublions pas un sens acéré de l’humour, ce qui est bien sûr la cherry sur la galette-saucisse. Section26 vous propose donc, en avant-première, de faire le tour des huit discothèques. Restez au frais, vous êtes sur la liste.


La Martyre par Baston sort ce vendredi 13/05 chez Howlin’ Banana Records.

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