On n’entend que trop peu parler dans nos contrées de rock indépendant Helvétique, scène foisonnante sans restrictions de styles. Et pourtant, ce split 45 tours sorti il y a quelques jours présente deux projets solo, Augenwasser et Léopardo qui méritent le coup d’oreille.
En face A, Augenwasser ouvre le bal. Ce projet d’Elias Raschle, venant de Biel (ou Bienne, tout dépend du côté de la frontière où l’on se trouve, Suisse Alémanique ou Romande) a débuté en 2014 avec un 45 tours chez La Suisse Primitive records, maison de qualité, suivi d’une poignée d’albums chez Les Disques Bongo Joe, et un projet partagé avec la légende Kelley Stoltz. Un morceau qui mêle tendresse et passion grâce à cette boîte à rythmes tout juste en retrait et cette guitare saturée mais solaire.
En face A, Augenwasser ouvre le bal. Ce projet d’Elias Raschle, venant de Biel (ou Bienne, tout dépend du côté de la frontière où l’on se trouve, Suisse Alémanique ou Romande) a débuté en 2014 avec un 45 tours chez La Suisse Primitive records, maison de qualité, suivi d’une poignée d’albums chez Les Disques Bongo Joe, et un projet partagé avec la légende Kelley Stoltz. Un morceau qui mêle tendresse et passion grâce à cette boîte à rythmes tout juste en retrait et cette guitare saturée mais solaire.
De l’autre face, Léopardo, initialement projet solo du Fribourgeois Romain Savary, que l’on connait pour ses deux albums superbes Di Caprio & Is It An Easy Life ? parus chez Montagne Sacrée, Tortellini Records & We Don’t Make It Records, clame son amour pour le psychédélisme et les country teasers. Il propose deux morceaux en un, dont la première partie Happiness a été entendue sur son dernier album dans une version ralentie et acoustique tout aussi jolie. Paradise, qui clôture ce split, a été enregistrée à Lugano au Spazio Morel, et regorge d’expérimentations sonores, de claviers crépusculaires, d’une basse ronde et d’une guitare tranchante.
Exercice réussi pour ces deux projets dont on reparlera sûrement bientôt.
Augenwasser/Léopardo, un Split 7 » sorti chez We Don’t Make It Records.
Notez l’artwork signé Thomas Simon, Gabrielle D’Alessandro et Elias Raschelet le mastering des pistes effectué par Mickey Young (encore lui !)