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Vaillant, Excalibur (Herzfeld)

« Nouveau Salem, nouveau Salò »

Je vous avais récemment relaté un concert de Vaillant dans l’arrière-magasin. Dans une approche simple, de l’électronique et un micro, il avait concassé une sorte de new-wave passée à la moulinette dans un parlé-chanté sur la corde raide, entre hip hop décharné et poésie du cloud dont les jeunes sont friands de nos jours. On n’oublie pas une longue plage en introduction, moitié indus, moitié IDM, rappelant les nombreux efforts instrumentaux (Magie Noire, Mirage Orange…) que Vaillant a produit via Herzfeld depuis quelques années maintenant. On se souvient aussi de Prince de Perse, tube perdu de l’été 2021 où le musicien avait trouvé sa voix. Continuer la lecture de « Vaillant, Excalibur (Herzfeld) »

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Vaillant, Prince de Perse (Herzfeld)

« Comme tu en pinces,
comme tu en pinces,
pour le Prince »

Que restera-t-il d’une seule chanson jetée sur YouTube en été ? Le fantasme d’un tube à l’essai, d’un nombre de vues millionnaire, ou d’un geste pour la beauté, de l’art pour l’art. Le label Herzfeld de Strasbourg s’entête depuis une dizaine d’années, via son site, à proposer un format quasi-gratuit (3 euros) et c’est tant mieux : dernier en date, ce Prince de Perse, par Vaillant, sorti de la tête d’Olivier Stula (ex-Second Of June) qui nous émerveille. On pourrait régler l’affaire d’une paresseuse et comique analogie : un New Order 87 bien cramé (ces basses profondes et mourantes) mené par un Plastic Bertrand sous anxiolytique (cette voix étrange aussi fragile qu’elle semble sûre de son fait) fait tourner une ritournelle sans fin, une boucle, parfaite, pourquoi pas, en bande-son d’un jeu vidéo du même nom. Continuer la lecture de « Vaillant, Prince de Perse (Herzfeld) »