
Il aurait pu, sans qu’on lui en tienne rigueur, se contenter d’être le dernier des quatre. Le survivant. Le conservateur d’un patrimoine suffisamment riche pour continuer d’irriguer une bonne partie de la musique qui nourrit nos vies. Alex Chilton, Chris Bell et Andy Hummel ont disparu : à l’ombre des studios Ardent au sein desquels il a conservé ses fonctions officielles, Jody Stephens entretient seul le culte vivace de Big Star, comme en témoignent encore les concerts commémoratifs organisés cette année pour célébrer les cinquante ans de Radio City (1974). Il aurait pu, et pourtant, depuis dix ans, il s’est également mis en tête d’ajouter une nouvelle page, plus personnelle, à la légende. Continuer la lecture de « Those Pretty Wrongs (Luther Russell + Jody Stephens) : « J’essaie vraiment de ne pas me reposer sur ce que j’ai pu faire il y a très longtemps. » »