
Seymour Stein a tiré sa révérence début avril, quelques semaines avant ses 91 ans, après avoir inventé, sinon le punk en signant les Ramones, au moins le terme de “new wave” pour permettre aux disques stigmatisés “no future” de passer à la radio. New-Yorkais responsable dans les années 1980 aux États-Unis du succès de la moitié des meilleurs artistes britanniques, des débutants Depeche Mode à celui, posthume, de The Smiths, immortalisé en 1998 par une chanson de Belle & Sebastian sur l’album The Boy With The Arab Strap, voici l’interview d’une légende parue dans la RPM canal historique à l’été 2014. Quatre ans avant la publication par St. Martin’s Press de son autobiographie Siren Song, rédigée par un compatriote journaliste Gareth Murphy et au sous-titre à rallonge désormais ironique, The Autobiography of America’s greatest living record man : spotter of rock talent from The Ramones to Madonna.
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Certains sont nés au milieu des disques. Leur parents possédaient une collection de vinyles, de cassettes ou de Cds, et lisaient même parfois des magazines comme
N’ayant rien d’autre à écouter, mon frère aîné et moi avons usé la cassette jusqu’à la corde sur l’increvable chaîne stéréo Thomson de nos parents et avons joué en boucle les 45 tours des Stones et de Plastic Bertrand dans notre mange-disque orange, jusqu’à ce que celui-ci finisse par mourir de sa belle mort à force de manipulations maladroites. Angie des Stones et la B.O. de Flashdance me collaient toujours légèrement le bourdon, mais par contre, je ne me suis jamais lassé, même aujourd’hui, du single de Ça Plane pour moi, surtout de la face B – 