Tout pourrait envahir l’écoute, la réduire à ce seul contexte qu’il n’est – évidemment – pas possible d’ignorer. Pat Fish est décédé au mois d’octobre et, pourtant, rien ne s’entend ici comme un achèvement. Tout semble rester en suspens dans ces ultimes échos posthumes de ce qu’il n’a jamais été vraiment été possible de considérer comme une carrière au sens commercial et stratégique du terme. The Highest In The Land est simplement un très bon album de plus, pas si différent de bon nombre de ceux qu’on a aimés souvent – ou parfois négligés – tout au long de ces quatre décennies d’activités musicales irrégulières : presque un album par an pendant les deux premières et puis un seul ensuite au siècle nouveau. On guette en vain les signes avant-coureur d’un essoufflement fatal mais les bilans testamentaires et les leçons de vie pontifiantes n’ont jamais été le genre de cette excellente maison. Continuer la lecture de « The Jazz Butcher, The Highest In The Land (Tapete) »