Je ne me serai pas précipité sur ce disque si elle ne m’avait pas envoyé un message m’invitant, de suite, à écouter le dernier album de Rosalía, LUX. Il faut dire que j’avais été effrayé par tout ce que j’avais lu ici et là : chef-d’œuvre, offrande fervente de pop classique avant-gardiste, œuvre néo-classique en quatre mouvements et chantée en treize langues, oratorio exquis pour cœurs chaotiques -, sans parler de son casting de (trop) bons élèves : le London Symphony Orchestra, les collaborateurs de MOTOMAMI Noah Goldstein et Dylan Wiggins, Pharrell Williams, Björk, entre autres -. Pourquoi alors m’infliger ces 18 titres alors même que j’étais complètement passé à côté des trois albums précédents, Los Ángeles, El Mal Querer et MOTOMAMI ? Continuer la lecture de « Rosalía, LUX (Columbia) »