Catégories interviewÉtiquettes , , ,

Index For Woking Musik : « Ce sont des bâtiments, des paysages ou des œuvres d’art qui nous influencent »

Index For Woking Musik / Photo : DR
Index For Woking Musik / Photo : DR

Index For Working Musik n’est pas du genre à opter pour la facilité et c’est tant mieux pour nous. Rarement un groupe a réussi à aussi bien trouver l’équilibre entre une musique expérimentale, cérébrale, et la pop. Même si le terme pop ne semble pas être le plus adapté au premier abord, le groupe n’oublie jamais d’écrire des chansons, quitte à les malmener par la suite. Mais Index For Working Musik est aussi un groupe de militants. Tous ont passé l’âge de se consacrer à la musique alors que cette dernière ne leur rapporte rien. On les sent pourtant habités par leur art, animés par une envie de perpétuer une tradition D.I.Y. qui sort de la norme, même si cela leur complique la vie. Dans cette interview, Max Oscarnold, Nathalia Bruno et Edgar Smith (trois cinquièmes du groupe) reviennent longuement sur la réalité d’être des artistes indépendants en 2025. De la difficulté d’organiser une tournée, aux problèmes techniques liés à une volonté de tout contrôler, ils semblent ne jamais vouloir baisser les bras, car ils croient en ce qu’ils créent et veulent le faire vivre. Ce n’est pas pour rien que leur nouvel album Which Direction Goes The Beam est un des plus fascinants de ce début d’année 2025. Continuer la lecture de « Index For Woking Musik : « Ce sont des bâtiments, des paysages ou des œuvres d’art qui nous influencent » »

Catégories billet d’humeurÉtiquettes , ,

Who the fuck are you Baxter ?

Baxter Dury
Baxter Dury au Silencio, ce soir-là / Photo : Hannah Molin Delafosse

La dernière fois que je t’ai vu Baxter, c’était au Silencio, tu portais un tee-shirt qui avait dû être blanc et dans lequel tu avais sué, tu buvais une bière au bar avec ton copain Jarvis et tu n’en avais rien à foutre que je me tienne debout devant toi. C’était l’année dernière, il faisait chaud sous les lumières artificielles du club lynchien et partout ailleurs, les peaux collaient, les regards brûlaient, ce n’est pas à toi que je vais apprendre ça, la nuit ça te connaît. Je ne sais pas exactement quand tu es devenu celui que j’aime appeler l’homme-fantasme, Baxter, mais ça fait un petit moment que ça dure entre toi et moi. C’est que je suis fidèle et je me faisais une joie d’aller te revoir bientôt sur scène, pour la cinquième ou sixième fois, quand on aime on ne compte pas. Continuer la lecture de « Who the fuck are you Baxter ? »