Avant, il y avait Richmond Fontaine. Ce groupe que j’avais essayé d’aimer, brièvement et vainement, à la fin des années 2000. Comme avec quelques autres – The Hold Steady, Drive-By Truckers – les louanges de la presse anglaise, Mojo et Uncut en tête, avaient suffi pour me donner l’envie de tenter l’expérience et pour acquérir ces albums sur la foi de critiques dithyrambiques. Des disques que je ne retrouve plus sur les étagères encombrées – jamais un très bon signe – et qui ont dû finir dans une cave ou sur les rayons d’occasion de Gibert. Une première rencontre avec l’Amérique de Willy Vlautin globalement manquée, donc. Les souvenirs en sont vagues mais les raisons demeurent : une forme musicale qui charriait encore quelques poncifs country un peu trop virils pour mon goût de l’époque ; du rock littéraire, peut-être bavard. Continuer la lecture de « The Delines – On dirait le Sud »