
Il n’a jamais été le préféré, ni le plus déterminant, mais il était le plus évident.
Il était le passeur.
En voiture, à la fin des années 2000, alors que le streaming n’a pas encore fini d’écraser le reste, au volant on choisit le disque qui passe, c’est la règle, et pour la énième fois on met Black Sabbath. Peu de groupes comptent autant. Sur le siège passager, un camarade entré par erreur dans la chose métallique par Rage Against the Machine et deux riffs de Korn, un petit tour et puis s’en va, tient à indiquer qu’il ne pourrait pas écouter ça deux minutes s’il n’y avait cette voix qui lui disait – je suis là – écoute-moi – qui donne accès à tout le reste. Continuer la lecture de « Ozzy Osbourne, un chanteur de chansons »
Le casting est attachant, la liste des morceaux va de bonnes en meilleures surprises encore. C’est comme si la grande Françoiz Brrr et Nicolas Laureau (Prohibition, Don Nino, NLF3) avaient jeté un œil sur nos premières cassettes, sans même le savoir. Et les suivantes aussi. Il faut croire qu’on a eu les mêmes points de bascule. Ou, à peu de choses près, le même âge au même moment.