Figure discrète de l’internationale pop underground, branche tricolore, Anne Bacheley est de retour. Après avoir passé plusieurs années éloignée du jeu, dont elle tenait l’une des boutiques les plus sensibles, à situer tout près de l’école de Limoges (Doggy, Caramel…), saluée régulièrement par le parrain de Glasgow, Stephen Pastel lui-même (en VO : « Anne’s voice is perfect and imperfect, her playing primitive and gallant, her melodies true. »), ou ponctuellement remarquée par d’autres personnes de confiance (James McNew...), la pictavienne revient. Si elle nous avait quittés il y a plus de dix ans sur un album tout en chansons à guitares anglophiles, Headquarters (dont je n’ai jamais oublié l’énergie, CLIN D’OEIL), elle endosse la cape de son double, anneemall, spécialisé pour cet EP dans l’électronique microscopique : à peine ¼ d’heure de miniatures qui oscillent entre galipettes de sauterelles et atmosphères de fourmilières. Continuer la lecture de « anneemall, Hello ! (auto production) »