“Sensation intense de bien-être, d’optimisme”. C’est l’une des deux définitions que donne le Larousse du nom commun féminin, euphorie. Euphorie, c’est le mot qui s’est imposé à toutes celles et ceux qui s’étaient donnés rendez-vous le 30 mars dernier aux Vinzelles, à Volvic. Un samedi soir qui ne fut pas tout à fait semblable aux autres pour le public présent – avec badge et fanzine à la clé pour les premiers arrivés, entre autres –, un public constitué de béotiens et de connaisseurs, tous conquis par la pop élastique des quatre jeunes filles de Pampelune, hypnotisés par les visuels qui semblaient rebondir sur les rythmiques acrobatiques, les notes de synthés analogiques et les mélodies ultrachics. Pendant une heure et sans rappel – comme les plus grands (Felt, Stone Roses, Mary Chain, à peu près au hasard) -, elles ont pioché dans leurs trois albums, joué leurs hits parfaits – Bang, en plein dans le mille –, repris Eisbär dans la langue de Cervantes et surtout fait, comme rarement il m’a été donné de voir, l’unanimité d’une foule devenue sentimentale, insouciante, un sourire collé aux lèvres et des étoiles dans les yeux. C’était je crois un moment rare.
Heureusement, pour corroborer ces dires que d’aucuns auraient le droit de trouver exagérés, l’artisan mélomane des images en mouvement Sébastien Faits-Divers – un habitué des lieux depuis qu’il a immortalisé la prestation d’une rare élégance d’un Peter Milton Walsh sans lunettes noires un soir d’automne 2023 – a immortalisé cette heure, une heure qui n’a jamais aussi bien rimé avec bonheur.
Pas de fanzine pas de commentaire 🙃
Ha finalement c’en est un !
Donc réservé aux sprinters ?
Très bon groupe féminin ¡ si !