Johan Asherton – Machines Médiévales : la face cachée d’un songwriter majeur

C’est une vieille histoire – occultée, presque paradoxale. Celle d’une passion, longtemps demeurée en arrière-plan de la trame principale de ce récit bien connu. Salué – jamais assez, certes, mais là n’est pas la question du jour – pour ses talents de songwriter folk, Johan Asherton entretient depuis toujours une appétence pour les musiques électroniques et instrumentales qui n’avait jamais transparu de façon évidente dans ses albums solo. Dans ce panthéon très intime, Bryan Ferry avait toujours semblé l’emporter sur Brian Eno. Comme en témoignent pourtant les sept morceaux inédits publiés ce mois-ci, la cohérence inattendue de ces goûts apparemment antithétiques s’était pourtant concrétisée dans un très bel acte créatif il y a de cela un peu plus de quarante ans. Sept méditations sans paroles, enfin exhumées par EDK Records et enregistrées avec les moyens encore précaires de l’époque : un synthétiseur bricolé à domicile et complété par l’Elka Rhapsody prêté par Claude Arto – futur Mathématiques Modernes. Comme en témoigne le second clip réalisé par Sébastien Tricard – Ramps – tout cela semble être demeuré largement hors du temps et de son emprise. Tant mieux.


MachinesMedievalesJohanAshertonMachines Médiévales par Johan Asherton est disponible sur son site.

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