Cette stèle noire découpe l’air – ou plutôt – elle ressemble à une nuit entourée de flammes. Contraste, beauté du contraste, que l’on retrouve ailleurs entre quelques tombes, lorsque se pavanent, quelques coquelicots. Le rouge et le noir scintillant entre tout ce gris, ce vermoulu, ce bronze et le vert terrible de la végétation, laissée là, totalement libre. C’est un chaos adorable où repose Gabriel “Gabi” Abudraham. Un coin du cimetière juif de Berlin, comme ultime refuge, pour ce natif de Bet She’An. Continuer la lecture de « Charlie Megira – Soleil noir »